"Cette immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations si nous n'arrivons pas assez tôt au pouvoir pour mettre un terme à la politique de décadence menée depuis des décennies", a affirmé le candidat du Front national en campagne à Marseille.
"L'Europe n'est plus qu'un radeau de la méduse dans lequel nous avons de l'eau jusqu'à la poitrine".
"Le problème qui nous est posé est extraordinairement difficile. Il nécessitera le sursaut de tout un peuple, la volonté de se défendre et de défendre notre liberté, notre vie et celle de nos enfants et de nos petits-enfants", a lancé, martial, Jean-Marie Le Pen.
Ce "phénomène d'immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir dans nos propres rangs - pas au FN mais en France - de nombreux et nouveaux fidèles."
Fidèle à lui-même, le président honoraire du FN compte sur "Monseigneur Ebola" pour régler la question "en trois mois", les journalistes de l'Hexagone se délectent. Sa fille, plus mesurée, dénonce l'espace Schengen:
"Marseille est le symbole que Schengen est une erreur, une faute, une monstruosité".
Ça suffit, nous voulons redevenir maîtres chez nous !", a lancé Marine Le Pen.
La députée européenne sortante, candidate à sa réélection dans la circonscription Nord-Est, a dénoncé la "trahison" de la gauche, "dont la justification était la défense des pauvres et des exploités" ou de la droite "qui devait protéger notre identité nationale et notre culture contre les assauts de tous les communautarismes."
Voir aussi: Jean-Marie Le Pen fantasme un remplacement des Français par les immigrés
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