Après avoir dernièrement assisté à une conférence sur le Gripen, j’estime bon de mettre un terme à cette grande cacophonie médiatique au sujet du fond d’acquisition qui sera voté le 18 mai prochain (Oui, car on vote bien sur un fond d’acquisition et non sur l’avion lui-même !) Cette conférence a été menée par le Colonel Studemann, commandant de la Base aérienne de Payerne, accompagné du Major Mauron, pilote de F/A-18. Il semble néanmoins clair que la grande majorité des électeurs pensent se prononcer sur l’acquisition de l’avion en lui-même et non sur son moyen de financement, c’est pourquoi je souhaite mettre un terme aux idées reçues concernant le Gripen et ainsi faire la lumière sur les missions réelles de nos Forces aériennes suisses.
Gripen : La vérité sur les Forces aériennes suisses
15 05 2014 // Avion militaire : Le Gripen ou pas ? J’avoue ma lassitude au sujet du choix d’un nouvel avion. Pourquoi ? Les questions de notre sécurité sont mal posées à ce jour. En effet, qui peut croire que le danger viendra du ciel ? La faiblesse de la Suisse n’est pas dans les nuages, mais bien sur terre. Nous sommes fragilisés par plusieurs facteurs. Regardons de plus près :
1- Avec armée XXL – si chère à nos militaires gradés et nos politiques innocents, l’armée sera réduite à 80000 hommes et demain une armée de métier… ce qui permettra des rapprochements au sein de l’OTAN. Après le partenariat pour la paix – le mal nommé, signé en 1996, au siège de l’OTAN par le Conseiller fédéral Flavio Cotti ( Affaires étrangères ), qui signait le contrat cadre du « Partenariat pour la paix « «( PPP ) Ce dernier, euphémisme pacifiste, n’est autre que l’une des faces du conseil de coopération de l’OTAN…
Il serait simplement bien d’en parler !
2- Nos représentants politiques à Berne – législatif et exécutif dans leur ensemble, représentent bien mal notre pays, toujours soucieux de la critique de nos Maîtres Bruxellois et des USA – faut pas déplaire… La loi dite FATCA – véritable dikta des USA et accepté par le CF en la personne de Mme Eveline Widmer-Schlumpf – faisant de nous des sous-citoyens, et pourquoi s’arrêter en si bon chemin en se rendant à Paris et accepter les revendications françaises de cet état en demi-faillite… et toujours un étrange silence de nos élus ! Que feront les Gripen ?
3- Autre danger au coeur du pays : Les médias en général en simple rapporteurs de choix politiques européens. Le micro est toujours tendu aux ennemis de la suisse et avec des trémolos dans la voix de nos gauchiste reporters… Un seul exemple, au lendemain de la votation du 09 février 2014, nos collabos n’avaient qu’une préoccupation, donner la parole à nos amis européens, toute de haine envers le seul pays démocratique au coeur de cette UE livrée à la mondialisation heureuse… Je ne vous apprends rien ! Que feront les Gripen ?
4- Les écoles sont aussi une fragilité par l’idéologie gauchiste majoritairement dans la profession. C’est à dire le relativisme culturel et le mépris de notre nation et de son passé. L’Autre est toujours un exemple et méfiance face aux indigènes… Toujours ce mépris feutré. Que feront les Gripen ?
5- Et Schengen, parlons du monstre ! Comment voulez-vous parler de sécurité pour un pays sans frontières ? La porte est ouverte à tout vent, notre pays est attractif et sans contrôle à l’entrée pour toute personne souhaitant et cela est bien compréhensible venir trouver refuge dans le pays le plus accueillant au monde… Que cela plaise ou pas à nos politiquement correct. La richesse provisoire suisse est le fruit du sérieux de nos ancêtres et de l’ensemble des forces vives, étrangers compris. N’en déplaise au Maître du dénigrement suisse ; vous aurez compris Jean Ziegler… Et que feront les Gripen ?
6- Je propose, non de réduire le budget militaire mais d’en faire un autre usage. Reconstruisons une armée digne de ce nom – au sol, au service de la défense du territoire. Et sans oublier un service de renseignement digne de ce nom… Après le mépris de Bruxelles au sujet des accords « Erasmus « , nous nous accordons les moyens financiers de poursuivre un enseignement supérieur pour le bien de la nation est des jeunes étudiants… Ne doutons pas de nos valeurs – mais posons les bonnes questions et tâchons de donner les bonne réponses. Investissons bien. Je pose et repose la question du Gripen. De quel type de danger sommes nous menacés venant du ciel ? Et pour terminer, disons NON à ce cancer fruit du politiquement correct qu’est le communautarisme… C’est à dire la dictature par les minorités ! Défendons notre démocratie par son génie suisse et retrouvons le contrôle de nos frontières pour les nouveaux arrivants avec ce rappel tout de sagesse romaine : « Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit »
6- Donc, fin de Schengen – et remettons des douaniers à nos frontières – pour moi, cela n’est pas un gros mot… Cela ne signifie nullement la fermeture des frontières, mais bien le libre choix de la Suisse d’accueillir selon ses besoins. Cela est la règle dans l’ensemble des pays. Vous doutez ? Essayez donc de vivre – aux USA – Russie – Chine – Brésil et j’en passe sans autorisation ! Seule la perfide europe de Bruxelles nous impose cette imposture avec la complicité de nos représentants majoritairement « collabos « . Ils veulent la fin du modèle suisse. Que ferons les Gripen.
Ainsi, nous préserverons la paix civile ! Peut-être…
Bonne journée.
@ le pragmatique : j’ai du mal à croire qu’il y ait une vrai impossibilité à faire voler de nuit les F18 !
Monsieur Marchand semble avoir été convaincu par nos aviateurs. Cependant, d’après un rapport produit par les services de Mr Maurer (cf figure page 7 du rapport « la sécurité de la Suisse » http://tinyurl.com/mwob2of ) les risques d’une guerre conventionnelle en Europe (ou l’utilité d’une couverture aérienne serait à priori nécessaire) sont à classer dans la même catégorie que les risques que posent…….les extrémistes de la cause animale !!! Puisque pour la Suisse et selon nos propre militaires ces dangereux extrémistes de la cause animale sont à classer dans la même catégorie de risque que ceux liés à une guerre conventionnelle en Europe, la juste question à poser avant de subventionner le développement du Gripen E par nos nouveaux amis constructeurs d nordiques est la suivante. Est-ce que dans les trois milliards de francs qu’on nous demande de débourser pour le plan de ce nouveau jet polyvalent qui s’appelera « griffon E » en suédois, il y a aussi la possibilité de l’utiliser pour les difficiles missions de reconnaissance et de bombardement stratégique des dangereux extrémistes de la cause animale ? Soyons sérieux, il y a aujourd’hui dans ce rapport sur « la sécurité de la Suisse » des secteurs autrement plus importants et qui mériteraient d’être financés en priorité par nos impôts que cette farce d’acheter des plans pour éventuellement s’équiper d’une troupe de 22 griffon-volants le dernier livrables avec de la chance dans 8 ans. Ces ressources devraient plutôt être allouées à nos politiciens de milice pour les épauler de manière encore plus professionnelle à bien gérer notre futur dans les méandres d’un monde de plus en plus complexe tout en ayant pour équation principale de rester en dehors de grand groupe continentaux conme L’UE. Utilisons plutôt cet argent pour faire du lobbying afin de diminuer les pressions très fortes sur des secteurs économiques vitaux de ce pays ou renforçons la protection de nos entreprises exportatrices afin de les protéger de l’espionnage économique qu’elles subissent aujourd’hui. Protégeons en priorité et dès aujourd’hui notre pays de ces risques bien plus important qui sont d’ailleurs catégorisé comme tel dans ce rapport « la sécurité de la Suisse » mitonné par nos militaires. Nous pourrions diminuer l’impact de ces risques réels en mettant à disposition les quelques 3 milliards de francs que coutent ce plan d’avion (et qui deviendront assurément quelques autres milliards lorsque le dernier griffon-volants sera livré par le constructeur SAAB dans 8 ans et qui risque plutôt d’être dans 8 ans en touchant du bois et avec de la chance !! .) Il faut définir des priorités et si on doit dépenser cet argent pour notre sécurité protégeons nous d’abord sérieusement des dangers bien actuels afin de garder notre indépendance. Alors par la suite, quand notre indépendance économique sera sérieusement garantie et cela en créant des emplois 100% made in Switzerland. en Suisse, alors nous aurons de l’argent pour acheter quelques avions pour faire la police du ciel et éventuellement se lancer dans le pari risqué de subventionner le développement de prototypes par des entreprise étrangères. Nous pourrons aussi ä ce moment et une fois de plus aider un lobby militaire suisse qui est cher, qui a été et sera toujours dépassé par les évolutions militaires aériennes et qui reste incapable de produire ses propres avions ou se battre à l’export sans être grassement subventionné.. En attendant cela, il me semble que les 32 FA18 policiers d’aujourd’hui suffisent et cela même au-delà de l’horizon 2050 et resteront longtemps capable de contrôler un Airbus ou un Boeing civil qui se serait égaré en Suisse. Provisionnons un budget militaire avec une simple possibilité d’acquérir quelques futurs FA18 étasuniens d’occasion qu’ils braderont tôt ou tard au prix des pièces. En fait pour faire la police du ciel, nous pourrions aussi faire des économies en rachetant des F16 d’occasion venant de pays ruiné, comme la Grèce, qui a aujourd’hui 115 de ces F16 sans compter plus de 400 tanks lourd de type leopards ou M1 !!! Cet exemple malheureux de la Grèce montre bien que trop d’avions peuvent aussi contribuer à ruiner une économie et met aussi en perspective le danger de naïvement exaucer tous les caprices des militaires..
Je pense avoir assisté à la même conférence que Monsieur Antony Marchand que je remercie pour l’avoir si bien résumée et explicitée..
Je suis favorable au Gripen; j’avais néanmoins un doute quant à la polémique au sujet d’une défense aérienne uniquement pendant les heures de bureau.
Selon l’article de M Marchand en annexe, cette limitation disparaîtra dans le cadre de l’acquisition des Gripen. Je pense qu’il est intéressant de le mettre en exergue.
Un pays qui n’a plus la volonté de se défendre n’est plus un état souverain.