9 février: Ces entreprises étrangères qui quittent la Suisse

Nos lecteurs nous écrivent.

 

Ces entreprises étrangères qui quittent la suisse, pourquoi et qui est responsable, il est temps d’en parler.

Contrairement à ce que s’acharnent à nous faire croire les partisans du NON depuis quelques mois, ces entreprises ne quittent pas la Ssuisse à cause du résultat de cette votation du 9 février. Excuse facile qui leur évite surtout d’être diabolisées.

Ce qui a accéléré, et accélérera, le départ de ces entreprises dans notre pays - et dont les médias ont très très peu parlé - c’est la "suppression des privilèges fiscaux qui leur avait été accordés pour qu’elles viennent".

Obéissant fidèlement et comme à son habitude aux ordres de l’UE, notre CF a accepté, dans sa 3ème réforme de l’imposition des entreprises, non seulement la suppression de leurs privilèges fiscaux temporaires, mais également une nette augmentation de leur charge fiscale une fois ces privilèges tombés. D’ailleurs, les cantons se battent pour que la Confédération prenne en charge une partie des énormes pertes fiscales que leur décision a commencé, et continuera encore, à faire subir aux cantons. (http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Berne-devra-mettre-la-main-a-la-poche-26633215 et l’amalgame avec le 9-2- 14, http://www.hebdo.ch/news/politique/les-cantons-de-vaud-et-gen%C3%A8ve-veulent-se-faire-entendre-%C3%A0-berne).

Soumission de notre gouvernement aux diktats de l'UE d’autant plus incompréhensible qu’il sait très bien que la plupart des pays de l’UE (Allemagne, France etc) accordent eux aussi des privilèges, voire payent littéralement des entreprises, comme par exemple amazon (http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/27/amazon-aide-publique-subvention-fisc-impots-france_n_2197220.html) pour venir s’implanter chez eux. Alors maintenant, ils se marrent et récupèrent une partie de « nos » entreprises étrangères.

Juste pour exemple, cet article (http://www.20min.ch/ro/economie/news/story/Une-usine-historique-met-ses-employes-a-la-rue-10011738) qui ne mentionne au demeurant aucun lien avec le 9 février, et qui précise qu' « on sentait depuis le rachat que quelque chose ne tournait pas rond [...] En avril 2013…». On se rend compte que, dans les medias, les pro-UE en profitent pour faire un lien direct avec le oui du 9 février à chaque annonce de départ ou de licenciement. Cet amalgame est exaspérant. On peut être pour ou contre le fait d’accorder des privilèges fiscaux aux entreprises étrangères, là n’est pas le propos, mais on ne peut pas vouloir, en même temps, que ces entreprises restent ou viennent en Suisse en leur offrant des conditions moins intéressantes que dans les pays de l’UE!

Merci Jessica

6 commentaires

  1. Posté par dominique degoumois le

    Et OUI nous sommes dirigés par des branques qui ruinent en plus les suisses! Parlez aussi SVP des cadres européens qui viennent en masse prendre les postes dans les grandes banques suisses avec des salaires de moins 20% sur les salaires suisses, avec la complicité de berne bien sûr!

  2. Posté par JeanDa le

    Qu’ils partent, mais qu’ils partent donc ! Avec leurs expatriés et frontaliers qui représentent l’énorme majorité de leurs employés ! Le taux de chômage ne va pas broncher.

  3. Posté par P. M. Vergères le

    Si ces entreprises quittent le pays, ce n’est pas à cause de la votation du 9 février mais à cause de la lâcheté de notre ministre des finances qui signe à peu près tout ce qu’on lui met sous le nez. N’hésitant pas, pour se faire bien voir, à pénaliser notre économie et nos conditions cadres. Comme exemple le plus frappant, il suffit de regarder l’accord sur l’imposition des héritages avec la France. Rageant, affligeant et pathétique. Quand Est-ce qu’on la mettra dehors celle-là ?

  4. Posté par Marco le

    Précision imporante pour Luca: l’UE n’est pas une dictature capitaliste mais une dictature socialiste (sur le modèle soviétique). Je vous engage tous à y regarder de plus près. L’Europe (que dis-je, les technocrates de gauche de Bruxelles) veut créer un homoeuropeanensis qui pensera unique, de culture unique, d’une langue unique…dans la bonne moyenne quoi (modèle socialiste donc). Maintenant, que la votation du 9 février va créer des problèmes en Suisse c’est une évidence (encore à prouver je vous le concède)….par contre qu’on prenne comme seule excuse cette votation pour le départ d’entreprises étrangères je suis d’accord que cela va trop loin….c’est un abus intellectuel que nos médias vont nous rabacher! Gardez un esprit ouvert et soyez à l’écoute.

  5. Posté par Luca le

    Incroyable, tout bonnement incroyable… Ils veulent nous pousser à bout ! C’est pas possible ! S’ils pensent qu’on va craquer et adhérer à l’UE, ils se mettent les doigts dans l’œil… Je préfère manger les pissenlits par la racine que d’adhérer à cette dictature capitaliste, signé UE.
    Voilà ce qu’il se passe qu’on y adhère : http://fr.euronews.com/2014/03/26/l-extreme-droite-gagne-aussi-du-terrain-en-slovaquie/
    Il se passe rien, à part que l’extrême droite gagne du terrain et que la majorité des entreprises sont toutes absorbés. Génial, merci les « humanistes » pro-UE !

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