9 février: le PS veut un « Yalta des partis » contre la majorité

Pour "corriger" le vote de dimanche dernier et "sauver" les bilatérales:

Pour Yves Pétignat, dans Le Temps du jour:

"Le Conseil fédéral doit se sentir appuyé par le peuple dans sa politique, sans être à chaque instant placé sous la menace d’un référendum de l’UDC."

La presse genevoise ne semble pas avoir saisi que c'était au peuple de se sentir soutenu par le Conseil fédéral dans sa politique, et non l'inverse. Mais, pour Le Temps, foin de démocratie, la classe dirigeante doit pouvoir continuer d'appliquer l'agenda européen sans avoir à s'embarrasser d'opinion populaire.

La stratégie doit donc se concentrer sur un durcissement de ce "système" personnalisé par l'alliance socialo-libérale. C'est d'ailleurs le projet fomenté par le conseiller national socialiste Carlo Sommaruga, lequel:

"Propose un plan d’action commun des partis opposés au texte, programme minimum tenant compte de la volonté des Suisses de mieux maîtriser l’immigration, d’en corriger les effets négatifs [du texte ou de l'immigration ? Ndlr], et de la nécessité de préserver une relation bilatérale forte avec l’UE. «Une sorte de Yalta des partis, sans l’UDC, où chacun accepterait d’abandonner des positions idéologiques. Même si sur certains points ce sera dur pour nous socialistes», admet Carlo Sommaruga."

Parce qu'il paraîtrait que socialistes et adorateurs du grand capital n'auraient pas les mêmes valeurs. Mais la cause de la lutte contre la populace est si noble qu'elle mérite tous les sacrifices.

"Sur cette base, continue Petignat, il a proposé en commission à Didier Burkhalter que l’on ancre par un texte constitutionnel la politique européenne de la Suisse, avec la reconnaissance de quelques grands principes et valeurs fondamentaux: l’ouverture, les libertés, mais aussi les migrations. Cela pourrait être un nouvel article ou un complément à celui adopté dimanche."

Mais pourquoi donc s'embarrasser du peuple !

Une stratégie qui n'est pas sans rappeler la "réparation", par voie bilatérale, du vote du 6 décembre 1992 mentionnée par Astrid Lulling.

L'image de Yalta est sans mystère, hélas, qui prolonge, dans le fantasme issu de l'incorrigible pensée automatique du parti socialiste suisse, l'allégorie du nazisme à l'UDC et au peuple qui l'a suivie. Le Peuple, ce nazi, ce fasciste, à effacer au plus vite de la carte politique du pays.

Bienvenue de l'autre côté du mur des idées !

4 commentaires

  1. Posté par Andrea le

    Si je ne m’abuse, à Yalta, roosvelt et Churchill étaient prêts à accepter que l’URSS mette sous tutelle la Pologne. Je propose de livrer Genève au PS et de laisser travailler à sa mise sous protectrorat bruxellois. Un exercice qui servira d’exemple pratique aux autres Cantons romands ayant gobé la propagande des autres peartis à gand renfort des média à mandat public.

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    la culture brunâtre n’est pas forcément là où on pourrait s’y attendre.

  3. Posté par G. Vuilliomenet le

    C’est quand même amusant de lire les commentaires d’abrutis qui voudraient écarter un parti qui représente quand même un quart de la population ayant le droit de vote.

    N’est-ce pas une sorte de déni de Démocratie?

    mais je n’en suis pas étonné venant de la part d’un crypto-communiste ayant des accointances avec les pires crapules islamistes.

  4. Posté par Derek Doppler le

    Plus rien ne m’étonne de la part de ces crapules de contortionnistes marxistes. Avant Yalta, il me semble qu’il y avait aussi eu le pacte Molotov-Ribbentrop, la Lune de Miel entre Staline et Hitler?

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