Christian Vanneste: La dernière démocratie d’Europe ne doit pas céder. Interview

Président du Rassemblement pour la France, député honoraire, Christian Vanneste connaît bien la Suisse, il a même proposé un modèle d'initiative populaire pour la France inspiré de notre démocratie directe.

Le prochain vote populaire sur la libre circulation est plus que symbolique pour les pays membres de l'Union européenne et c'est pourquoi la Suisse ne doit pas céder aux pressions, d'où qu'elles viennent. La seule idée de sanctions à l'exercice démocratique est insupportable.

"Ce sont plutôt les voisins de la Suisse qui ont besoin de la Suisse que la Suisse n'en a besoin."

Aucune raison de céder à la crainte de sanctions, bien au contraire. La technocratie européenne ne doit pas primer sur les démocraties nationales.

Présent à la manifestation Jour de colère, Christian Vanneste prend le pouls de la révolte du peuple français qui n'en peut plus d'un socialisme présidentiel qui s'emploie à étrangler l'économie et plonge le pays dans la pauvreté. "C'est tout le système qui s'effondre", l'UMP n'est pas épargnée.

"D'une certaine manière, la votation suisse du 9 février, soutenue par un parti contre tous les autres est également une démarche anti-système."

Bien vu !

"Peut-être que la Suisse va donner le signe d'un réveil des Européens."

Il paraît évident qu'un oui à l'initiative ne sera pas sans conséquence.

"Les Français sont privés de démocratie", raison de plus pour le peuple suisse de signifier aux gouvernants ce qu'un peuple peut vouloir quand il a encore le droit de le faire.

 

Christian Vanneste, lesObservateurs.ch, 31.01.2014

3 commentaires

  1. Posté par TS le

    Voici des documents qui aident à comprendre l’enjeu de souveraineté de cette votation historique, afin d’assurer un futur indépendant pour la Confédération suisse. Et tout d’abord un texte relatif à l’initiative à lire, à faire lire et… aussi à redistribuer ! :

    DOCUMENTS EN FAVEUR DE L’INITIATIVE CONTRE L’IMMIGRATION MASSIVE ( vers. XXVI/2014 )

    1 Les pays industrialisés reconnus (Canada, USA, Japon, Inde, etc.) disposent tous d’une politique d’immigration. Elle leur permet de lutter contre l’immigration illégale, le travail au noir, le dumping salarial, la précarisation des conditions de vie dans le pays, la criminalité et le chômage montants. Invoquer la libre circulation UE comme principe fondamental pour refuser ce droit de contrôle aux Suisses est irrespectueux de la part de nos élus politiques. Aujourd’hui, les accords bilatéraux privent la Suisse d’une capacité de mise en œuvre d’une politique d’immigration autonome, non conforme à la volonté de Bruxelles.

    2 Sur recommandation du Grand Capital, l’EU fédérale a édité la directive concernant le détachement des travailleurs étrangers sur un modèle ultralibéral permettant la mise en concurrence des peuples à l’intérieur des frontières européennes (salaires pratiqués selon le niveau dans le pays du lieu de travail additionné des charges sociales pratiquées dans le pays d’origine). Ce principe fondamental, lié à la libre circulation, est un rouage indispensable de cette machine «Europe» destinée à soumettre les peuples. Issu du «Pacte de l’Euro», il démantèle la capacité de résistance des peuples européens face à la domination du capitalisme en les réduisant économiquement et socialement. En 2005, lors des votations sur les accords bilatéraux, notre classe dirigeante ne nous a pas expliqué les conséquences de ces dispositions européennes. Elle a préféré mettre l’accent sur des mesures soi-disant accompagnatrices qui se sont révélées finalement volontairement inappliquées, eu égard au respect des règles de l’UE fédérale (motion de la Conseillère nationale Viola AMHERD qui n’a pas été reçue).
    Pourquoi la Suisse a-t-elle imposé aux entreprises du gros-œuvre de la construction le modèle de « la responsabilité solidaire des entreprises face à l’immigration de masse due à la libre circulation » ?
    Réponse : notre classe politique dogmatique, eu égard aux accords bilatéraux qu’elle ordonne en accord avec Bruxelles, applique la politique élaborée par cette dernière. Ainsi dès le milieu de l’année 2013, la Suisse a mis en pratique une nouvelle disposition de cette directive européenne, relative à la responsabilité solidaire aux seules entreprises de construction (plus tard ce sera le tour des autres branches économiques, en fonction du souhait de Bruxelles). Cela sans débat en Suisse et bien avant que cette responsabilité solidaire fasse l’objet d’un accord définitif et clair entre les 28 membres de l’UE… Dans l’UE fédérale, elle n’entrera en vigueur probablement qu’en 2016, a souligné Mme Annick LEPETIT, porte-parole PS rapportant ces propos du groupe des députés socialistes français à Bruxelles !
    En Suisse à travail égal on tend à donner un salaire égal. Or maintenant, en raison de la directive européenne, la concurrence est déloyale ; car il est possible de verser à un travailleur européen détaché en Suisse un salaire et des charges sociales inférieures de plus de 30% à ce qu’elles sont pour les travailleurs fixes. Avec cette distorsion résultant des accords bilatéraux, comment les entreprises utilisant du personnel établit en Suisse peuvent-elles encore garantir de bonnes conditions sociales à leurs collaborateurs, face à des concurrents/dirigeants cupides desserrant leurs responsabilités sociales et dévalorisant ainsi économiquement les formations et le travail de la population de notre pays ?
    Des mesures d’accompagnement futures, maintes fois, annoncées par la Suisse et /ou par l’UE fédérale ne règleront rien… en accord avec le Grand Capital. Ainsi en Suisse, le contrôle de l’immigration massive en votation constitue le moyen de rajustement uniforme du niveau de vie du pays, actuellement menacé par une pratique de concurrence déloyale d’origine européenne autorisée par les accords bilatéraux dans notre économie.

    3 Avant les accords bilatéraux avec l’UE fédérale, la Suisse disposait d’une économie qui fonctionnait déjà… clients et entreprises commerçants auparavant par-dessus les frontières, sans accords bilatéraux. Un bon produit s’impose de lui-même. N’ayons crainte de remettre en cause ces accords bilatéraux : les produits de qualité renverseront toujours toutes les barrières pour arriver vers une clientèle séduite et ainsi s’imposer. Retrouvons le goût du bien commun qui se perd, protégeons la solidarité nationale en danger et soutenons la paix sociale à travers la répartition de l’aisance, 1er rôle social des entreprises.

    4 Etre contre l’immigration de masse, c’est surtout permettre l’entrée d’immigrants aidant à renforcer le bien-être du pays, face à une politique d’ouverture non maîtrisée par l’UE. Cela en répartissant mieux les revenus entre tous – gage de la paix sociale – et par une lutte efficace contre : le travail au noir, l’immigration inégale, la criminalité, le dumping salarial, le chômage montant et la précarisation des conditions de travail en imposant aux travailleurs entrants en Suisse des salaires et des prestations sociales agréés par les partenaires sociaux suisses.

    5 Le contrôle des immigrants ne compliquera pas le recrutement de main-d’œuvre étrangère. Au contraire, il va l’optimiser en permettant d’accueillir en nombre les travailleurs dont nous avons besoin, sans exhumer le statut de saisonnier dépassé. Cela contrairement aux affirmations des personnes favorables à l’UE fédérale.

    6 Le contrôle de l’immigration ne demandera pas plus de travail administratif que la situation actuelle ne l’exige, puisque les travailleurs étrangers doivent déjà aujourd’hui régulariser leurs rapports de travail. Seuls les papiers échangés différeront de ceux actuellement. Dans un même temps une baisse des effectifs de police et un regain de respect du savoir-vivre et des mœurs suisses pourraient être appréciés par tous…

    7 Etre contre l’immigration de masse ne permettrait-il pas de renégocier avec l’UE fédérale ? Et même si, en raison de la clause guillotine, tout l’édifice bilatéral s’écroulerait, cela constituerait-il vraiment une menace rédhibitoire pour notre économie? Soyons pragmatiques : la Suisse est un petit hors-bord économique et non un pétrolier. Multiplions des accords économiques respectueux avec des pays d’Asie. Il y a là-bas un avenir pour notre Etat-nation.

    8 Une politicienne a dit que le contrôle de l’immigration est un poison pour la Suisse. Elle ne considère pas la grande quantité de mauvais cholestérol que nos accords bilatéraux avec l’UE fédérale déversent dans notre économie, sang de notre pays : dumping salarial, risque de coûts accrus du chômage, démographie et insécurité ainsi qu’incivilité montantes, perte de notre culture et de nos valeurs, pollution grandissante, augmentation des fréquences d’expertises des véhicules, obligation d’allumer les phares, contraintes sans valeur ajoutée pour devenir « euro-compatible », etc. Le peuple suisse supporte beaucoup d’obligations jugées inutiles. Il souffre de la baisse de sa qualité de vie, de ses routes surchargées, de ses trains bondés, de ses écoles et de ses hôpitaux débordés !

    9 Les politiciens suisses affirment que la paupérisation grandissante, résultant de la concentration du capital et du pouvoir en main d’un tout petit nombre, est causée par la crise économique. Aussi pour y voir plus clair, il y a lieu d’évoquer une suite vraisemblable :
    En même temps que cette course effrénée à la concentration des richesses et du pouvoir, Economie Suisse nous propose d’engager les femmes pour lutter contre l’immigration de masse. A première vue, cette proposition séduisante permet aussi à certains ménages – de la classe moyenne – de rester à flot en envoyant épouses et mères de famille au travail. Certes, l’émancipation des femmes joue un rôle important, ainsi que l’offre croissante d’emplois dans le secteur des services où l’activité est moins pénible que dans l’industrie. Mais cette féminisation du travail est surtout dictée par la nécessité… d’atteindre les buts économiques visés. Grâce à cela, demain les salaires pourront à nouveau baisser et le supplément de revenu deviendra à terme insuffisant pour prendre en charge les frais de garde d’enfant(s) …, comme c’est d’ailleurs déjà le cas aujourd’hui en Espagne et au Portugal.
    Puis, lorsque ce levier financier sera totalement exploité, il nous sera proposé un deuxième mécanisme d’adaptation : tous ceux qui le pourront allongeront leurs temps de travail. D’autres, de plus en plus nombreux, cumuleront deux ou trois emplois exigeant chacun au moins 20 ( ?) heures de présence. Le troisième mécanisme sera alors la ponction de l’épargne et le recours massif au crédit simple ou hypothécaire gagé sur la résidence principale, dont la valeur ne cesse(ra) d’augmenter… jusqu’à l’effondrement de l’immobilier et le rachat des plus beaux morceaux par…, devinez qui ?
    C’est ainsi que le dépouillement et l’asservissement des peuples s’obtient pour le Grand Capital, au nez et à la barbe des honnêtes travailleurs, des bien-intentionnés, des ignorants et des simples d’esprit, tous collaborant à leur insu. Aujourd’hui, les armes sont essentiellement économiques : la pauvreté (réduction de la force du peuple) et la dette (asservissement du peuple)… Aussi il faut être conscient que, durant cette dernière décennie en Europe, les actions du Grand Capital, agissant à travers les organes de l’UE fédérale, ont été couvertes de succès retentissants : il dispose désormais d’une vaste zone territoriale et d’une population à coûts de production de plus en plus faibles, avec des systèmes sociaux différents aux services des populations qui seront finalement déclarés contraires aux règlements économiques européens que la Bruxelles fédérale développe…

    Lire les « PRINCIPES DE RICARDO », chapitre 7, d’après l’essai de Robert TORRENS : (…) le taux de profit ne peut jamais hausser qu’en raison d’une baisse des salaires.

    10 Pour réduire un peuple en esclavage, on pénètre son territoire, on s’installe chez lui et on lui confisque ses droits, en particulier celui de battre monnaie. De façon inavouée, l’Europe fédérale poursuit la dissolution des Etats-nations en imposant des pratiques de coûts de main-d’œuvre inégaux, appauvrissant ainsi les Européens et permettant de dévaloriser les places de travail existantes en Suisse ! Cette misère montante est révoltante. Un oui le 9 février prochain en faveur de l’initiative contre l’immigration massive permet à la Suisse de reprendre le contrôle des salaires et des charges sociales pratiqués par les Suisses et par les travailleurs européens détachés en Suisse.

    11 Selon l’AFP, en France actuellement, un débat sur la limitation de l’immigration fait colère. Au-delà de ce thème récurrent inscrit au programme du Front National depuis longtemps, c’est maintenant l’UMP et son Président, M. Jean-François COPE, qui s’en emparent. Déclarant cette question « trop sérieuse pour être laissée à la gauche et aux démagogues de l’extrême droite », il dépose 41 propositions pour « reprendre le contrôle ». Dans un document de travail d’une trentaine de pages, le groupe de travail UMP coordonné par M. Hervé MARITON déroule des propositions qu’il veut « concrètes, fermes, et justes, inspirées des meilleures pratiques des grandes démocraties occidentales ». L’objectif, explique sans détour le député de la Drône au Journal Le Point, est de mettre en place une immigration non plus subie mais choisie. Un principe fondateur qui rappelle à s’y méprendre le projet porté par M. Nicolas SARKOZY en… 2006. « Nous ne voulons pas d’une immigration subie, nous voulons une immigration choisie », avait-il déclaré alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
    Cette thématique fait également l’objet d’un rapport que la gauche au pouvoir conduit non sans quelques fuites provoquant une situation facétieuse entre le Président Hollande et son Premier Ministre… Ces évènements peuvent être compris grâce à Internet. Observez l’évolution de la France, comprenez le lien intime entre immigration non contrôlée et insécurité montante, conséquences des volontés de l’Europe fédérale et de ses mécanismes révélés fin 2013 à un peuple de France impuissant face à Bruxelles.

    12 …
    • Comprendre les motivations de l’actuelle UE imposant une Europe fédérale. Etre conscient des volontés de dissolution des Etats-nations poursuivies par l’UE.
    • Comprendre la différence entre l’Europe fédérale actuelle et une autre Europe respectueuse des peuples et de leurs différences : l’EUROPE DES ETATS-NATIONS.
    • M. David CAMERON (Angleterre) veut réformer l’immigration légale …
    • Volonté d’indépendance affichée par la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne.
    • Emeutes en Grèce… ; Trajectoire des Français et de la France… ; Révolte des fourches en Italie…
    • Confiscation des dépôts bancaires (bail-in) à Chypres, et demain ailleurs …
    • Consulter les sites Web suisses et européens concernés et leurs blogs, etc.

    Puis toujours au sujet de cette initiative, encore des documents permettant de saisir les actions de l’Union Européenne actuelle, son « pacte pour l’Euro» et l’enjeu de souveraineté nationale pour nous les Suisses :
    http://www.lecontrarien.com/la-dissolution-de-letat-nation-18-12-2013-edito
    http://www.contrepoints.org/2013/12/31/151797-suisse-une-prosperite-en-trompe-loeil
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article146 et http://www.ideologie-europeenne.fr/
    http://www.dailymotion.com/video/x19q8n6_nigel-farage-antonis-samaras-vous-etes-une-marionnette-de-goldman-sachs-15-01-14_news et http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article184

    Enfin, pour connaître comment, dès 1992, nos politiciens ont modifié la Constitution pour retirer au peuple suisse sa souveraineté et pourquoi maintenant ils ne peuvent que s’en remettre aux exigences de l’UE, voici trois articles et une vidéo. Notamment pour comprendre cette sorte de grande alliance de notre classe politique supérieure qui, quittant le contrat social qui unissait le peuple suisse, ses partis politiques et la Confédération suisse, se légitime par l’idéologie «économiste» et par les règles européennes de déséquilibre économique qu’elle autorise, à la satisfaction du Grand Capital et de l’Europe fédérale :
    http://leblogalupus.com/2013/12/31/la-democratie-suisse-a-lepreuve-de-la-mondialisation/
    http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2013/09/05/la-democratie-suisse-devoyee/
    http://www.adimante.ch/extrait.jset?uid=1 et http://www.youtube.com/watch?v=jGqMSj-lj8M

    Et demain, lorsque les politiciens ambitionneront de nous limiter ou de nous retirer notre droit de referendum sous prétexte d’abus, ils mettront un terme à plus de 700 ans d’indépendance de la Nation Suisse et de son peuple souverain. Soyons lucides dès maintenant !

  2. Posté par certeny le

    Nous côtoyons un grand danger, nous avons un PS qui dérape comme le PS français et qui voudrait limiter notre droit d’initiative et de référendum… danger réel !

  3. Posté par Sancenay le

    Il me semble même que nombre de parlementaires français courbés sous le joug de leurs groupes eux mêmes coincés dans leurs dogmes universalistes n’attendent qu’un signal magistral du peuple suisse qui a toujours su montrer sa liberté de pensée et l’amour farouche de sa Patrie. ( nous autres bourguignon en savons quelque chose depuis le Téméraire !)
    Comme le dit Monsieur Vanneste il n’y a aucune crainte à avoir quant aux mesures de rétorsion d’autant que nos Tartarins n’en ont pas les moyens. Il semble d’ailleurs que vos compatriotes du Tessin l’appréhendent fort bien .

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