Immigration ( suite) : les pessimistes seuls réalistes?

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Parmi ceux qui voient dans l’immigration continue et massive des dangers réels et des menaces graves, une des visions les plus alarmistes est certainement celle qui pointe carrément un risque de remplacement des populations autochtones par les populations immigrées. Le terme de Remplacement, développé par certains auteurs surtout en France, symbolise les thèses de ce courant qui n’est pas qu’une théorie abstraite.

 

La votation du 9.2.2014 « contre l’immigration de masse » a un lien avec les présupposés de cette vision d’un Remplacement. Lorsqu’une affiche favorable à cette initiative nous montre un graphique simulant une progression exponentielle de l’immigration (comme cela a également été le cas avec des affiches semblables sur la progression des musulmans en Suisse  lors de votations antérieures), progression qui aboutirait, si elle se poursuivait au rythme actuel, à une proportion d’immigrés dépassant la population autochtone dans 40 à 50 ans, on se trouve en fait dans cette vision-là de l’immigration. Quel que soit le degré de pertinence de cette vision, c’est bien cette crainte et angoisse d’un Remplacement de population qui sous-tend ces graphiques, tableaux et affiches.

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Affiche de la campagne électorale : initiative "Contre l'immigration de masse", Votation:9.2.2014

Dans cette vision il n’est plus question d’assimilation, d’intégration, ou d’inclusion et encore moins évidemment de multiculturalisme. Toutes ces politiques sont considérées comme des échecs, pire comme de l’inconscience ne réalisant pas les menaces dites identitaires, à savoir que ce sont les identités nationales et culturelles des pays d’immigration qui sont menacées par les populations immigrées ; menaces renforcée par le fait que les nationaux ne défendent plus et ne mettent plus en valeur leur propre identité, subjugués qu’ils sont par l’altérité et les diversités de tous les  Autres. Phénomène aggravant supplémentaire se surajoutant à cet abandon : le reniement et la honte de soi, et autres autoflagellation et autoculpabilisation.

 

Dans cette vision qui craint le pire, la préoccupation identitaire devient centrale et donne naissance à divers mouvements qui s’intitulent eux-mêmes identitaires. Ces mouvements sont alors très vite associés à une droite dure, voire à l’extrême droite. Le simple fait de vouloir redonner de l’importance et de valoriser les identités nationales devient signe d’un extrémisme politique et fait l’objet d’un rejet automatique sans analyse plus poussée.

Il nous semble au contraire important de réaliser que si de tels mouvements apparaissent c’est aussi parce que ceux qui sont attachés au national et à leur culture autochtone historique ont l’impression d’être dévalorisés et méprisés pendant que bien des nationaux n’ont d’yeux plus que pour les cultures et les altérités importées, soit une fascination propre aux tenants, toujours actifs, du multiculturalisme.

Nous pensons qu’il faut sortir de cet unilatéralisme multiculturaliste pour chercher à coordonner l’affirmation et la valorisation de soi avec la présence de certaines autres cultures, déjà présentes, tout en exigeant une adaptation inconditionnelle aux valeurs essentielles et fondatrices du pays d’accueil. Une telle vision n’exclut nullement une pluralité culturelle (toute culture s’est toujours développée au contact d’autres cultures mais jamais au point d’être submergée, « remplacée », par des cultures étrangères dont certains aspects sont aujourd’hui totalement incompatibles et qui reviennent, dans les cas limites, à refuser et à nier, parfois activement et de manière militante, les valeurs les plus essentielles des pays d’immigration. D’où des expressions comme invasion, colonisation, remplacement lorsque ces phénomènes deviennent continus et massifs. Situation qui débouche sur une juxtaposition de sous-sociétés séparées, en concurrence puis en conflit et en lutte. Une hypothèse du pire prévoit des guerres civiles !

Dangers que les multiculturalistes, et autres idéalistes naïfs, ne veulent même pas entrevoir, si ce n’est pour les ridiculiser, et les stigmatiser, et accentuer encore davantage les tensions. Or le réel l’emporte toujours sur les utopies, certes idéalistes mais souvent meurtrières.

 

Un militantisme agressif et extrême sur des dimensions aussi essentielles et profondes entraîne forcément, tôt ou tard, des extrêmes contraires. La réaffirmation de l’identité  nationale sera par exemple d’autant plus forte que cette dernière est moquée, contestée, en permanence. Le conflit est programmé.

Pour un exemple de ce multiculturalisme inconditionnel et qui prône même activement le Remplacement, voire ici par exemple les propos du député européen Cohn-Bendit.

On se souvient de l’ exemple français des « apéros saucisson pinard » visant à mettre en valeur certains aspects considérés comme propres à la culture nationale, destinés aux seuls nationaux et voulant braver ou défier délibérément certains interdits culturels de telle ou telle altérité ( ce qui n’a pas empêché certains musulmans se considérant comme détachés partiellement de leur culture d’origine d’y participer !).

La volonté de réaffirmer les valeurs et la culture nationales sous les formes les plus diverses sera de plus en plus fréquente.

De telles manifestations sont un indicateur, un symbole de la peur de voir sa propre culture disparaître, soit la crainte du Remplacement.

La première étape de cette crainte sera à coup sûr suivie, si le phénomène prend de l’ampleur, par la proposition d’un vrai programme politique de réaffirmation identitaire nationale comprenant des propositions diverses, multiples, très concrètes et provenant de différents acteurs ou mouvements voulant œuvrer à une telle refondation et revalorisation de l’identité première.

Signalons quelques-unes des composantes d’un tel programme de réaffirmation identitaire déjà en cours et dont l’un des auteurs est un écrivain français, Renaud Camus, qui formule tout un ensemble de mesures visant à lutter contre ce danger de « remplacement ». Comme de telles propositions sont totalement contraires à la philosophie du multiculturalisme, il va de soi que cet auteur est automatiquement considéré comme étant d’extrême droite par ces défenseurs inconditionnels du multiculturalisme et du reniement de soi ainsi que par tout ce que le monde politico-médiatique compte de bien-pensance et de politiquement correct.

R. Camus a une œuvre littéraire importante. Nous nous contentons de reprendre quelques éléments de ce «  programme » à partir de l’un de ses articles : « Un raz-de-marée de l’Alliance antiremplaciste ! », boulevard voltaire, 1.1.2014. Dans cette vision, les pays à forte immigration représentent carrément un continent en cours de colonisation ( on ne parle même plus d’immigration). Autres composantes du programme : dénonciation des traités  et conventions forçant les nations à subir passivement l’invasion ou à l’encourager ; adoption d’une Constitution européenne de type confédéral…avec une stricte répartition des pouvoirs entre la Confédération et les Etats ( ce n’est pas le programme de la commissaire européenne Viviane Reding !) ; importance prioritaire et fondamentale accordée à la culture commune européenne ; abolition du droit du sol (en France) ; priver de la nationalité française ceux qui l’ont reniée publiquement ; coupe dans les subventions aux « associations remplacistes » ; rédaction d’une charte de ce qui est français et de ce qui ne l’est pas ; abrogation des lois natalistes, un facteur de substitution ethnique : créer un Ministère du retour ! etc…

A propos du Retour d’une partie des immigrés, on peut rappeler que nombre de pays encouragent déjà le retour d’étrangers illégaux, avec aide financière à l’appui !

Le programme proposé est vaste et touche d’autres domaines que l’immigration, notamment l’encouragement de la culture nationale par toutes sortes de moyens : chaînes de radio et de télévision dévolues entièrement à cette dernière, etc.

Il s’agit bien de réactiver et de défendre de manière forte, visible et prioritaire la culture nationale, entreprise  immédiatement disqualifiée et labellisée, quelle que soit la proposition, « extrême-droite ».

Question : et si de telles réactions d’auto-affirmation, inévitables, dans les pays confrontés de manière massive à des cultures différentes et incompatibles sur nombre de points, pouvaient, paradoxalement, entraîner  une meilleure acceptation des cultures autres, moyennant  évidemment un vrai effort d’adaptation de ces dernières ? Car celui qui est sûr de ses valeurs et de sa culture n’est-il pas d’autant mieux disposé à s’intéresser, et à accepter d’autres cultures, cela toujours dans la mesure où il y a acceptation et identification réelles et profondes à la culture et aux valeurs du pays d’accueil, ce qui ne signifie nullement automutilation.

Le multiculturalisme qui milite carrément pour le refus d’adaptation n’est plus possible lorsqu’il y a impression, parfois fondée, de submersion, de perte d’identité, de dévalorisation voulue de soi pouvant aller jusqu’à l’autodénigrement et l’autoflagellation. Ces tendances autodestructrices ne peuvent qu’entraîner des réactions violentes de toutes sortes.

Bref, nous proposons d’écouter toutes  les visions, représentations et « théories » relatives à l’immigration, de même que celles relatives aux identités et cultures nationales des pays d’immigration, ce qui est beaucoup plus rare puisque honteux et quasiment défendu, plutôt que de juger, de rejeter et de diaboliser.

Ensuite, il n’est peut-être pas trop tard pour croire en des emprunts réciproques entre cultures différentes plutôt que d’excommunier tout ce qui n’est pas bien-pensance ambiante et qui revient à nier les problèmes jusqu’à l’explosion.

Plutôt que de renvoyer les propositions de réaffirmation des cultures nationales vers l’extrême droite, même si certaines paraissent assez exclusives et radicales, ne faut-il pas enfin pointer  l’extrémisme là où il se manifeste réellement et sous ses pires formes ?

Car où sont les vrais extrémismes ? Ne sont-ils pas chez ceux qui rejettent violemment  nos valeurs et persécutent, par exemple, quotidiennement les chrétiens, les chassent, les tuent, brûlent leurs églises, soit les nôtres, et cela dans les pays mêmes d’où proviennent ceux qui tout en voulant s’installer chez nous refusent de s’adapter à nos valeurs et dont les plus extrémistes veulent même nous imposer leurs valeurs ?

Qui proteste vraiment et s’offusque publiquement et systématiquement chez nous contre ces horreurs. Pour se rendre compte de la barbarie de ces comportements envers les chrétiens, il faut imaginer ce qui se passerait si de tels actes étaient commis dans nos pays d’immigration envers des immigrés en provenance de ces pays, et cela uniquement parce que ces immigrés  seraient adeptes d’une autre religion. Inimaginable ! Mais cet exercice mental devrait faire mieux comprendre la monstruosité de tels actes.

Notre passivité envers cette barbarie constitue certainement l’une des plus grandes lâchetés de ces derniers temps.

Donc, intégrer les altérités oui, mais en réaffirmant parallèlement et systématiquement aussi notre culture et nos valeurs et en exigeant l’abandon de toute valeur totalement contraire aux nôtres.

Et prendre en considération toutes les réflexions pouvant contribuer à une telle réaffirmation raisonnable et  indispensable, même si elles ne correspondent pas à la bien-pensance ambiante, plutôt que de les renvoyer vers les extrémismes, alors que ces derniers ne sont pas là où certains veulent les voir.

Les enjeux de société concernés sont tellement fondamentaux et déterminants qu’il faut passer à la discussion générale plutôt qu’à une vaine exclusion et stigmatisation contreproductives, cela d’autant plus que l’ensemble de la population veut voir aborder la totalité des problèmes existants et ressentis, contrairement au politiquement correct, au risque, encore une fois, d’un développement sans pareil et prévisible de mouvements qui ne veulent plus ni débat ni discussion, mais de l’action, et de quelle action ?

A bon entendeur…

Uli Windisch, 22 janvier 2014

10 commentaires

  1. Posté par Alain Favre le

    Depuis le temps qu’on le dit, ce Grand Remplacement, ce changement de peuple, ce génocide par substitution, c’est le moment que cela commence à sauter aux yeux du plus grand nombre ! Ce n’est pas nouveau, c’est Schopenhauer qui l’affirmait déjà : « toute grande vérité passe par 3 phases : elle est d’abord ridiculisée, puis violemment combattue, avant d’être acceptée comme une évidence. »

  2. Posté par Lafayette le

    Si l’on peut dire, ce vote sera le vote de la lâcheté, envers les étrangers, qui nous rendent bien service, et envers lesquels, nous ne sommes même plus capable de tendre la main.
    Voter oui, c’est renier la parole de l’église.

  3. Posté par Sylvie Monducci le

    En France d’abord, en Europe ensuite, une question sera bientôt sur toutes les lèvres : « Quel sera le sort des autochtones de souche devenus minoritaires su la terre de leurs ancêtres ?  » Dixit livre love-story idéaliste de deux jeunes gens d’aujourd’hui « les corps indécents » Quel avenir pour nos enfants ? Il ne semble pas que nous allions vers un Monde meilleur, hélas…. A qui la faute ?

  4. Posté par Lafayette le

    C’est curieux quand même que l’initiant n’a pas précisé la part d’actif qu’il restera. Car ne l’oublions pas que la population vieillissante ne pourra plus maintenir le système des rentes vieillesse.

    L’autre défaut c’est que depuis le temps que les math existent, il y a toujours autant de paysans en suisse qui ne savent pas qu’après 10 ans et une naturalisation, l’immigrant n’est plus un immigrant alors si on compte 10 ans de vrais immigrants à 80’000 par an ça ne dépasse pas les 800’000 soit au grand max 10% de la population.

    Obligeons un niveau de math minimum dans le CFC de nos agriculteurs…(et nos conseillés aussi)

  5. Posté par Ludovic le

    Autre article de propagande en faveur d’une immigration massive en Suisse que j’ai trouvé sur le site d’un important journal polonais, en titre : « Il y a du travail pour 2000 francs suisses ! Comment l’obtenir ? » démontrant que la sous-enchère salariale est déjà bien ancrée en Suisse : 1300 francs suisse par mois pour un aide-soignant, 1500 frs./mois pour un cuisinier, et même 2000 frs./mois pour une infirmière, aide-cuisinier 800 frs./mois, serveur 1100 frs./mois, réceptionniste 1200 frs./mois. Non, mais franchement de qui se moque-t-on ? Aucun Suisse ne serait près à travailler pour des salaires aussi misérables, déjà que loyer et assurance maladie coute bien plus que cela ! Et je crois rêver quand je songe à nos autorités et CF qui ne font absolument rien contre ça !
    En plus d’entendre la même réthorique pro-émigration, ils ont le culot d’annoncer que « la Suisse peut devenir un paradis pour les employés polonais », ceux qu’ils omettent volontairement d’écrire, c’est qu’elle deviendrait également un enfer pour ses propres habitants…

    Liens vers l’article : http://translate.google.fr/translate?sl=pl&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http://pieniadze.fakt.pl/szwajcaria-otwiera-rynek-pracy-dla-polakow,artykuly,429247,1.html&act=url

  6. Posté par Ludovic le

    En parcourant les actualité européennes, je suis tombé sur la une d’un des principales portails d’actualités et d’opinions en Pologne, ainsi, on peut lire en titre : « La Suisse, nouveau paradis des travailleurs polonais ». Ce que peu de gens semble savoir, c’est de l’ouverture totale des frontières et du marché du travail en Suisse, le 1er mai 2014, pour les polonais et les 7 autres pays de l’Est.
    L’article est une éloge à l’émigration et « invite » les polonais, principal foyer d’émigration en Europe, à venir s’installer et travailler en Suisse. Aucunement, il n’est fait mention des effets négatifs que cette immigration massive pourrait avoir pour les suisses, bien au contraire, tout est rose, d’après eux, au « paradis sur terre ». L’article commence par faire miroiter les impressionnants salaires « de plus de 5000 euros par mois » (plus de 10X supérieur aux salaires polonais), « 35 francs de l’heure », mais avec des exemples de salaires qui puent le dumping salariale, en passant par « l’équivalence des diplômes », suit « la très forte offre d’emplois » (alors que le chômage dépasse 15% en Pologne), se concluant par « bonnes conditions de travail » et surtout « généreux système de prestations sociales », bref tout est génial et superlatif ici. Alors pourquoi donc rester en Pologne, avec des emplois précaires et des salaires misérables (il suffit de lire les commentaires plus bas), quand on a « le paradis » à portée de chez soi ? Après avoir lu de telles âneries écrites et propagées par des médias proches de politicards, plus soucieux d’améliorer leurs statistiques dans l’immédiat, touchant des « bonus » au passage que du bien être de leur population, comment ne pas s’étonner d’être « envahis » par des centaines de milliers d’immigrés et du dumping et autres méfaits qui viennent s’ajouter à tous les niveaux ?

    Voici le lien vers cet article : http://translate.google.com/translate?sl=pl&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=en&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fpraca.wp.pl%2Fsort%2C14%2Ckat%2C1013819%2Ctitle%2CSzwajcaria-nowy-raj-dla-polskich-pracownikow%2Cwid%2C16325593%2Cwiadomosc.html%23opinie&

  7. Posté par Ludovic le

    Avez-vous remarquez les exemples donnés pour ce qui est des salaires en Suisse, ça pue haut et fort le dumping et la sous-enchère salariale !
    Sans un « OUI » le 9 février prochain, c’est tous nos acquis sociaux et salariaux qui sont menacé, et je ne cache pas mes mots !

  8. Posté par Michel de Rougemont le

    La Suisse est-elle une nation?
    Une publication qui se nomme ainsi est vaudoise et pour elle la nation est le canton de Vaud.
    N’en est-il pas de même pour tout citoyen suisse dont le lieu d’origine, ou plutôt d’ancrage patriotique, se situe à un endroit géographique et culturel précis alors que la Willensnation Schweiz est une construction, géniale, forte et toujours moderne, mais d’ordre politique plus que culturel ou identitaire ?
    L’union fait la force mais ne suppose pas nécessairement que l’on se comprenne bien ni que l’on ait les mêmes affects. La cohésion fédérale est un exercice de raison plus que d’émotions ou de valeurs idéelles plus ou moins bien définies. C’est ce qui fait sa force, c’est ce que nous devons choyer.

  9. Posté par JeanDa le

    Merci pour cet article de fond qui décrit très précisément le mal-être de beaucoup de citoyens (suisses, français et autres) face à ce qu’ils considèrent comme une invasion.
    Le ciment d’une nation, et même d’un ensemble de nations proches, réside dans la culture et les valeurs partagées. Or la grande dilution de ces valeurs et de cette culture à laquelle nous assistons, fait le lit de l’islam qui lui, n’a de cesse de renforcer ses propres valeurs jusqu’à l’aveuglement fanatique.
    Cette dilution de l’essence même des nations n’est pas seulement le fantasme de Viviane Reding (probable futur dictateur de l’Europe), mais aussi d’une grande partie de la gauche pour qui, le but ultime est de gommer toutes les différences (sexe, culture, comportement, couleur de peau, manière de penser, etc) pour obtenir un être humain calibré, bourré de dogmes et dont le cerveau deviendra inutile, si ce n’est pour apprendre une fois pour toutes à voter « juste » (hors sujet : et ce sont en bonne partie ces gens qui enseignent à nos enfants …).
    Merci donc Monsieur Windisch pour ce message clair qui donne également quelques pistes pour remettre l’église au milieu du village, au propre comme au figuré.

  10. Posté par Jac Etter le

    Merci d’avoir le courage d’ouvrir le discours et d’amener un vrai questionnement. La France n’a pas eu ce réveil à temps, et pour qui connaît le terrain, c’est probablement déjà trop tard. Les populations issues d’une immigration majoritairement mahométane possèdent un « paradigme émotionnel » qui induit un rapport au libre-arbitre et à la conscience intérieure différent du nôtre. Notre culture occidentale doit l’évolution de son environnement, bien que très perfectible, (prise en charge des plus faibles, respect de l’autre, recherche de la création et de l’amélioration de notre société, importance accordée à la vérité et à la liberté, recherche de l’amour de soi et de l’autre…) à son questionnement intérieur permanent et à son sens de la responsabilité personnelle. Ce rapport à soi-même n’existe que dans la conscience et l’application du libre-arbitre individuel. Le fait d’abandonner son pouvoir à l’autorité extérieure, comme l’exige par exemple la religion musulmane, engendre une désincarnation de l’être, un effacement de la conscience, un retour dans un état terrien très lourd, pouvant aller jusqu’à l’animalité (voire certains états totalitaires). Moi, je veux léguer à mes petits-enfants la lumière et non pas la guerre. Et c’est ce qui arrivera, si on n’a pas le courage de poser les vraies questions. Alors mille fois mercis, Monsieur Windisch, ne lâchez pas prise, entrez dans les conséquences concrètes de ces ignorances et exigez le débat !

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