Immigration: les économistes sont-ils des autistes?

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Les acteurs politiques et médiatiques veulent absolument minimiser les conséquences de l’immigration, en cherchant au moyen d’arguments qu’ils pensent déterminants, soit les arguments économiques, bien sûr très importants mais de loin pas les seuls et justement pas les plus importants dans le « ressenti » des populations, à convaincre de l’apport « globalement positif » de l’immigration. Or ce sont les autres dimensions, culturelles, sociales, religieuses, identitaires, qui sont déterminantes dans le « ressenti » et ces derniers ne sont pas des éléments purement subjectifs, voire irrationnels, mais au contraire eux aussi déterminants, plus déterminants encore, et très concrets, tangibles et empiriquement fondés, qui expliquent les résultats de certaines votations populaires qui restent « incompréhensibles » pour le monde politico-médiatique.

 

D’une manière générale, en matière d’immigration, les réponses de la plupart des acteurs inconditionnellement favorables à l’immigration aux craintes et aux « peurs » les  plus diverses des populations des pays à forte immigration se fondent sur des critères et arguments d’ordre essentiellement économique. Objectif : montrer- ou faire croire ?- que l’apport de l’immigration est indispensable pour l’économie de ces pays et que les effets de l’immigration sur la situation des pays d’immigration sont « globalement  positifs ».

Tel est aussi le fil conducteur des prises de positions actuelles des principaux acteurs économiques et politiques suisses visant à faire refuser  l’initiative de l’UDC « Contre l’immigration de masse » lors de la future votation du 9 février 2014.

Certes, les citoyens accordent une grande importance au bien-être économique mais de là à imaginer que les craintes liées à une éventuelle détérioration de la situation économique en cas d’acceptation de l’initiative, ce qui reste largement à prouver, suffisent à la rejeter relève d’une méconnaissance totale de la perception de l’immigration par la population, qui elle la perçoit et la vit sous toutes ses dimensions, sociales, culturelles, religieuses – eh oui !, et politiques, en termes aussi de confrontations, voire d’incompatibilité des mentalités, des sensibilités collectives, des modes de vie et surtout des valeurs essentielles propres aux différentes communautés et dont certaines sont considérées comme incompatibles avec celles des pays d’accueil. Ce qui est de plus en plus le cas dans bien des pays confrontés à ce « gap des valeurs ».

La prédominance d’une perception essentiellement économique ne devrait d’ailleurs même pas surprendre quand on voit des Universités, en ce moment même, dissoudre des facultés de sciences économiques et sociales afin de séparer les sciences économiques et les sciences sociales, alors qu’aussi bien épistémologiquement que professionnellement, les étudiants auront besoin des deux volets à la fois pour maximiser leur chance de trouver du travail et surtout et être capables de comprendre la complexité des phénomènes auxquels nos sociétés doivent faire face, et qui ne sont évidemment pas qu’ économiques. Les sciences sociales, déjà à la peine en raison de leur fréquente et forte empreinte politique et idéologique, auront encore plus de peine à donner d’elles-mêmes une image de crédibilité, et les sciences économiques continueront à manquer de pouvoir de conviction à cause de leur regard unilatéral, partiel et partial. Théoriquement on nous objectera qu’une telle séparation n’empêche pas des emprunts réciproques. Mais l’image ainsi donnée et l’inertie administrative n’y contribueront guère.

C’est la même unidimensionnalité que l’on retrouve tout logiquement aussi bien dans la recherche, que chez les dirigeants économiques et politiques.

Cette approche principalement économique, en l’occurrence du phénomène de l’immigration, donc partielle, partiale, voire exclusive, se retrouve ensuite dans nombre de médias.

Tel hebdomadaire français qui a pourtant une image de sérieux ( Le Point, 21 novembre 2013) titre : « Immigration, l’enquête qui dérange » un dossier où les arguments économiques sont aveuglants tant ils sont prépondérants. Idée sous-jacente : l’immigration est multiplement bénéfique. Corollaire : l’image publique inquiète et souvent négative de l’immigration n’est nullement justifiée.

Quelques citations de ce dossier, archétypique dans l’optique d’un « économisme unilatéral et aveugle » :

« De façon générale, on constate que l’ampleur du phénomène migratoire est, partout dans le monde, largement surestimé par les opinions publiques, ce qui contribue beaucoup au fait que le « ressenti » de son impact économique le soit aussi…  Tout le monde connaît les affiches du Front National : « immigrés = chômage, votez FN, les Français d’abord »…  Un slogan redoutablement efficace tant il paraît relever du simple bon sens : les immigrés prennent des jobs que pourraient occuper des Français, donc s’il y avait moins d’immigrés, le chômage baisserait sensiblement. C’est apparemment imparable. Sauf que toutes les études économiques internationales arrivent à la conclusion inverse.  L’immigration présente parfois un impact légèrement négatif à court terme sur le marché du travail mais son impact apparaît toujours positif à moyen et long terme…Les seules populations à être vraiment affectées par l’arrivée de nouveaux immigrés se révèlent souvent être celle des anciens immigrés, qui présentent des compétences professionnelles comparables…

… Ce qui est vrai, en revanche, c’est que les immigrés non originaire de l’Union européenne font plus fréquemment appel aux aides sociales que les Français…

…Dans les pays comme le Luxembourg et la Suisse, par exemple l’impact est nettement positif…en raison d’une immigration jeune et très qualifié (donc payant beaucoup de cotisations sociales et d’impôts, peu malades et ne touchant pas encore de retraites…

…L’immigration n’est donc pas plus une solution miracle à nos maux économiques qu’elle n’en est la cause. Que disent au font les économistes ? Que l’immigration présente le plus souvent un impact positif, très rarement et provisoirement négatif, mais que cet impact est dans tous les cas toujours très limité, qu’il s’agisse de la croissance, du chômage, des salaires ou des finances publiques. Il n’y a donc aucune raison objective, sur le plan strictement économique, pour l’angéliser et encore moins pour la diaboliser…

…Il ne reste plus qu’à en persuader tous les hommes et les femmes politiques tentés d’instrumentaliser l’immigration dans une période de crise qui favorise automatiquement le repli sur soi, le rejet de l’autre et la désignation de boucs émissaires. Il reste surtout à en convaincre les opinions publiques des pays riches qui pensent, dans leur majorité, que les immigrés sont pour partie responsables de leurs propres difficultés ».

En bref, nous avons là un exemple très concret d’acteurs politiques et médiatiques qui veulent absolument minimiser les conséquences de l’immigration, en cherchant au moyen d’arguments qu’ils pensent déterminants, soit les arguments économiques, bien sûr très importants mais de loin pas les seuls et justement pas les plus importants dans le « ressenti » des populations, à convaincre de l’apport « globalement positif » de l’immigration. Or ce sont  les autres dimensions, culturelles, sociales, religieuses, identitaires, qui sont déterminantes dans le « ressenti » et ces derniers ne sont pas des éléments purement subjectifs, voire irrationnels, mais au contraire eux aussi déterminants, plus déterminants encore, et très concrets, tangibles et empiriquement fondés, qui expliquent les résultats de certaines votations populaires qui restent « incompréhensibles » pour le monde politico-médiatique. Sans une compréhension multidimensionnelle de l’immigration et de ses effets autres qu’économiques,  ces derniers sont en plus souvent fortement idéalisés, des votations populaires y relatives continueront à remporter un  grand succès, succès que certains acteurs pourtant au premier plan semblent incapables de comprendre ni d’expliquer.

Derrière les prétendus boucs émissaires il y a des réalités bien concrètes. Tant que l’on ne voudra pas en prendre acte ou que l’on cherchera à noyer ces autres facteurs de manière méprisante, par aveuglement économique, ces aspects continueront à agir en profondeur et puissamment ; ils agiront en sens contraire de ce que voudraient ces économismes autistes, à œillères.

Le 9 février 2014 le prouvera une nouvelle fois. Est-il trop tard pour en appeler à une approche plus fondamentale, multidimensionnelle et globale de l’immigration plutôt que de se contenter d’asséner un « bilan économique globalement positif ». Le changement est en tout cas à ce prix. Qui est prêt à le payer ?

Uli Windisch, 21 décembre 2013

9 commentaires

  1. Posté par Normandy le

    Je dois ajouter à mon précédent commentaire que, sans mesures légales (quotas, contingentement, préférence nationale ou autres), le niveau d’activité économique ne déterminera pas le flux d’immigration. Pourquoi, en effet, les entreprises qui pourraient toujours recruter dans toute l’UE et faire ainsi pression sur les salaires, cesseraient-elles d’y recourir sans y être incitées ou contraintes, même en décroissance? Que le chômage des suisses augmente, dans ce contexte anarchique, ce n’est pas leur affaire. Je suis profondément libéral, mais pas au point d’admettre que l’intérêt général n’est que la somme des intérêts particuliers. Votre vision de l’économie me paraît trop sommaire pour être convaincante.
    A propos de nos relations avec l’UE, je considère que nous avons des arguments à faire valoir et que nous n’avons donc pas à nous aligner sans autre sur ses exigences. Elle n’est peut-être guère plus bienveillante à notre égard, sur certains plans, que l’Allemagne à une époque, mais elle ne possède tout de même pas de Wehrmacht !
    Pour conclure, prétendre que l’UDC et « LesObservateurs » peignent le diable sur la muraille et agitent des épouvantails, est un slogan classique mais malhonnête et irréaliste. Les problèmes soulevés sont assez réels pour que l’électeur les constate et les éprouve. C’est leur déni qui fait le lit du «populisme» imputé à certains partis et non le «populisme» qui engendre la peur. A force de confondre causes et conséquences, on perd le nord et on laisse les commandes à qui possède une boussole. Et puis, pardon pour l’image, ce n’est pas parce qu’on ne le craint pas qu’on évitera le sida.

  2. Posté par Normandy le

    @Michel de Rougemont
    S’il y a corrélation, il n’y a aucune causalité démontrée entre immigration et croissance économique. L’économie importe de la main d’œuvre étrangère autant parce que c’est possible que par nécessité. Et le fait que l’augmentation du PIB (inflation déduite) n’excède pas celle de la productivité, tend à relativiser votre interprétation du phénomène et même à la contredire.
    De plus, laisser entendre que les immigrés économiques quitteront le pays si la prospérité en diminue, est une tromperie. Le filet social suisse est tel qu’il les retiendra… faute de prospérité ailleurs. Voir ce qui se passe avec les chômeurs européens en Suisse.
    En matière de malhonnêteté, je trouve que votre indignation à propos de l’asile en est un bel exemple. Vous relevez d’ailleurs vous-même que 80% des demandeurs sont déboutés. J’ajouterai qu’une part non négligeable des 20% admis n’est pas non plus persécutée (permis dits « humanitaires »). Et l’accueil implique ensuite le droit au regroupement familial, autre perversion du système. L’asile est essentiellement détourné en faveur d’une migration purement économique, le nier est parfaitement malhonnête. Malhonnête aussi la référence à de précédentes vagues de réfugiés. D’abord, c’en était de vrais ! Ensuite, les flux n’étaient pas comparables en volume, en « qualité » et en durée. Ils n’étaient pas continus comme ceux d’aujourd’hui. Juifs européens, Hongrois, Tchécoslovaques, Vietnamiens étaient culturellement assimilables. D’ailleurs ceux qui sont restés se sont assimilés. Faire l’impasse sur ces aspects n’est pas que naïf, ce n’est pas honnête de la part de quelqu’un qui se pose en connaisseur et en analyste du problème. La notion d’asile a été pervertie. Accorder l’asile, c’était censé être provisoire. Le réfugié rentrait ensuite chez lui. Dans certaines populations d’autrefois, il était accueilli généreusement. Mais s’il s’incrustait ou revenait ensuite, il était chassé ou tué ! Nous n’en sommes heureusement plus là, mais la dérive est telle aujourd’hui que l’abus est devenu la règle ! Et nous n’avons AUCUNE raison de nous soumettre à cette règle-là.
    « Quand on mélange tout, et cela sciemment, cela s’appelle malhonnêteté. » En effet !
    J’avoue pour terminer ne pas bien comprendre le sens de vos interventions à ce sujet, parfaitement légitimes par ailleurs, sur un site qui se veut justement différent. Elles me semblent faire double emploi avec les médias officiels qui nous abreuvent lourdement jour après jour, numéro après numéro, JT après JT, Infrarouge après Infrarouge, TTC après TTC, Temps Présent après Temps Présent, des mêmes arguments. Visez-vous à convaincre ceux qui attendent précisément autre chose ? De mon côté, je préfère me «réfugier» chez « Les Observateurs ».

  3. Posté par Jacouille le

    J’aimerais encore remercier chaudement « Les Observateurs » ainsi que M. Windisch de nous offrir un site enfin réaliste et qui se doit d’être largement répandu et reconnu au même titre que notre presse à la solde de cette gauche puante et manipulatrice.
    Merci d’exister, vous êtes une lumière dans cet avenir bien ténébreux !

  4. Posté par Jacouille le

    La malhonneteté est de vouloir persévérer dans l’aveuglement !!!….et heureusement qu’il existe des sites comme « Les Observateurs » (et quelques autres) pour oser dire ce que nos médias continuent à cacher traitreusement !
    ceci dit, les quelques milliers de personnes fuyant la peste rouge ne sont en aucuns cas comparable à ces hordes de dizaines de milliers d’africains dont (enlevez vos lunettes roses) l’immense majorité ne veulent que vivre au crochet de notre système social bien trop généreux !…..les 400’000 helvètes qui vivent hors de nos frontières, y sont pour TRAVAILLER, ou pour y jouir d’une retraite dument gagnée par leur travail !…donc, utile à l’économie européenne !…..en contrepartie, il faudrait peut être rappeller à certains oligophrènes que nous nourrissons plus de 200’000 frontaliers dont près de 150’000 gaulois, et je n’ose imaginer la hure du gouvernement socialistes de nos voisins de se ramasser 150’000 chômeurs de plus !
    Alors arrêtez de faire caca aux culotte de chiasse en cas d’acceptation de se référendum car en 1992, en cas de non à l’Europe, on nous avait prédit la fin du monde, que toutes nos entreprises allaient se barrer ailleurs, que la Suisse serait un désert économique….etc…etc…
    Et répétons le, on votera sur une immigration de MASSE et pas sur l’immigration au cas ou il y aurait certains qui seraient encore complètement bouchés à l’émeri !!!
    Et pour finir, le oui ne fera qu’engendrer des applaudissements de la part de la population de quasi toute l’Europe ou la petite Suisse, elle, au même titre que les minarets, à osé dire tout haut et fort ce que les esclaves européens nous envient !

  5. Posté par Michel de Rougemont le

    On peut discuter de l’initiative, c’est une chose.
    À mon avis elle ne résout rien car les quotas (aussi source de petites et grandes corruptions) satisferont tous les besoins économiques et l’immigration continuera tant que notre pays prospérera car si les besoins économiques n’étaient pas satisfaits alors cette prospérité s’arrêterait. Voir mon blog à ce sujet http://bit.ly/1c3iFOk.
    Et elle pose le problème institutionnel avec l’UE, ce qui n’est pas à négliger si l’on considère que plus de 400’000 de nos compatriotes vivent dans l’UE. Ça, les urnes trancheront.

    Mais argumenter avec les réfugiés en guise d’épouvantail en est une autre, scandaleuse!
    Surtout avec ceux qui viennent de Syrie et de la corne de l’Afrique. C’est là que je considère indigne l’utilisation propagandiste qui en est faite, par LesObservateurs aussi.
    A-t-on oublié les Juifs des années 30-40, les Hongrois de 1956, les Tchécoslovaques de 1968, les boat people vietnamien de la fin de années 70? À cette époque les commissaires du peule étaient ailleurs, en tous cas pas en Suisse comme certains l’aimeraient aujourd’hui.
    On sait que seuls 25-30% des requérants obtiennent le statut de réfugié et qu’il y a des tentatives d’abus. Ce n’est pas une raison pour argumenter à propos de l’UE et du libre passage de ressortissants des pays membres qui eux ne sont pas des réfugiés et qui constituent la grande majorité des flux migratoires.
    Quand on mélange tout, et cela sciemment, cela s’appelle malhonnêteté.

  6. Posté par Marie-France Oberson le

    @Michel de Rougement.
    C’est vrai ça, faut arrêter de faire peur avec l’immigration ! Voyez, même l’UE s’inquiète !
    « A l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles, les dirigeants de l’Union européenne ont demandé jeudi la mise en oeuvre de tous les moyens pour empêcher les migrants de prendre la mer à destination de leurs côtes en Méditerranée. L’UE réclame de faire pression sur les pays tiers pour « éviter que les migrants n’embarquent pour un voyage périlleux à destination de l’Union européenne ».
    http://www.lepoint.fr/monde/l-ue-veut-empecher-les-migrants-d-embarquer-en-mediterranee-20-12-2013-1773006_24.php

  7. Posté par Jacouille le

    @ De Rougemont : et d’après vous c’est quoi ces envahisseur ?…la croisière s’amuse ? et qu’ils vont bien gentiment repartir d’où ils viennent avec des cartes postales ?…..vos diatribes feront fureur dans des canards comme l’Express, l’Impartial ou Le Matin !….vous devez être sacrément aveugle pour ne pas (vouloir) voir se fléau qui nous envahi et qui vient pomper nos systèmes social entre autre !…il n’est nul question de peur !…mais de ras le bol généralisé et surtout de lucidité !!!…Les Observateurs est heureusement un des rare média qui OSE dire la vérité que la bienpensante gauche puante ainsi que les mous du centre droit cache continuellement au peuples de Suisse et d’Europe !…traiter ces gens de persécutés est preuve d’une naïveté grave et aveugle et c’est contre se fléau que le peuple votera le 6 février !

  8. Posté par hausmann conrad le

    de la pure folie.Cela d’autant que personne n’ a de vrai chiffre.On parle de Lampedussa mais ce n’est de loin pas la seule porte d’ entrée: Plus de 14.000 en 9 mois…On dirait que cette pauvre europe a besoin de plus de chomeurs,plus de dealers, et plus d’ assistés sociaux…

  9. Posté par Michel de Rougemont le

    Quand arrêtera-t-on de cultiver l’amalgame entre migration et flux de réfugiés?
    On ne votera pas sur l’existence ou non de bateaux à Lampedusa mais sur une proposition de revenir aux quotas et de dénoncer le traité de libre circulation avec l’UE.
    Pense-t-on dire aux persécutés qu’il faut qu’ils arrêtent de l’être au delà d’un certain quota ? c’est ridicule !
    Mettre comme image de tête un bateau plein de fuyards Syriens ou Érythréens en forme d’épouvantail est indigne de LesObservateurs.
    Voir l’article de J.Marejko sur cette même page où il discute, entre autre, de l’avantage politique d’instaurer un climat de peur. La fin justifiant les moyens c’est ce que font les partisans de cette initiative.

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