1. Quand il est sélectif, l'avortement est une "violence contre les femmes basée sur des pratiques soi-disant culturelles ou religieuses".
"FAITS ET CHIFFRES
Une femme sur trois, selon UNIFEM, a été violée, battue, forcée à l’acte sexuel ou abusée du moins une fois dans sa vie. Survol des violences contre les femmes dans le monde.
[...] La violence contre les femmes basée sur des pratiques soi-disant culturelles ou religieuses reste une violation des droits humains très répandue.
[...] Plus de 60 millions de femmes «manquent» dans le monde suite à des avortements sélectifs par genre. Dans le dernier recensement chinois, il a été établi que le rapport de naissance entre les deux genres est actuellement de 100:119, alors que la norme biologique serait de 100:103."
Source: Amnesty international suisse
2. Quand il est idéologique et politique, l'avortement est "un droit humain fondamental" des femmes:
"L’INITIATIVE SUR LE FINANCEMENT DE L'IVG MENACE LES DROITS FONDAMENTAUX
L'initiative «financer l'avortement est une affaire privée» est une menace pour les droits humains fondamentaux. Elle porte atteinte au droit de toutes les femmes de bénéficier du meilleur état de santé possible, et à celui de ne pas être victime de discrimination. Amnesty International recommande que les électeurs suisses rejettent l'initiative de l'UDC le 9 février prochain.
Le «droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé possible», tel qu’il est défini par l’Organisation mondiale de la santé, s’applique aussi à la sexualité, la grossesse et la maternité. Chaque Etat a le devoir de le garantir. Nul ne peut être l'objet de discrimination dans son application.
[...] les femmes sont discriminées dans l’accès aux prestations de leur assurance collective de base, qu’elles contribuent pourtant à financer;
les femmes sont discriminées dans leur droit de jouir du meilleur état de santé possible."
Source: Amnesty international suisse 10.12.2013
Or il avéré que l'avortement sélectif, conséquence inévitable de l'avortement, est pratiqué de même manière en Europe, dans la Balkans, etc.
En Asie, l'avortement est discriminatoire pour les femmes, en Europe, empêcher l'avortement est discriminatoire pour les femmes, vous commencez à comprendre ?
Voir encore
Ce qui est une menace contre les droits humains fondamentaux, c’est l’avortement, l’assassinat d’un être sans défense. Comment parler des droits de l’homme si on s’acharne à le tuer avant même qu’il puisse se défendre? L’IVG entraîne de graves séquelles psychologiques. La femme ressent culpabilité, absence de cette vie présente en elle, échec dans sa difficulté à assumer la naissance aggravé par l’absence de compréhension chez ses proches et dans la société. Sur le plan physique les risques encourus sont bien connus Le Figaro écrit « Il existe des risques d’hémorragie, d’infection, d’échec, d’effets secondaires des différents traitements médicamenteux (douleurs, nausées, vomissements) pour l’IVG médicamenteuse.
Pour l’IVG chirurgicale, il y a des risques inhérents à tout acte chirurgical, des risques de perforer l’utérus (1% des cas) avec risque de perforation intestinale, hémorragie, échec, infection, risques sur la fertilité future.
Logiquement, des séquelles psychologiques sont possibles dans les deux méthodes d’IVG ».
A quoi ça sert d’avoir le droit d’être en bonne santé si on n’a pas le droit à la vie? Le droit humain le plus fondamental est le droit à la vie, non? Sur 11’000 avortements en Suisse, il y aurait, selon le sex-ratio suisse (à la naissance: 51.5% de garçons, 48.5% de filles), 5335 filles qui sont éliminées chaque année en Suisse et qui n’auront donc jamais le droit de jouir du meilleur état de santé possible. Merci Amnesty!
Je ne vois pas le rapport avec l’amnistie qui est le but premier de cette association « fous-y-tout ». Au lieu de continuer à s’occuper avec l’amnistie des prisonniers emprisonnés injustement par des régimes totalitaires (comme son nom était supposé l’indiquer), cette association de n’importe quoi ne lutte surtout sur les sujets politiques porteurs, de nature à mettre en valeur sa présidente aux ambitions encore cachées.