Il n’y a décidément absolument aucune, mais alors aucune objectivité dans la presse lorsqu’on parle des milieux LGBT. Tout est bon pour défendre leurs positions, minorer les opinions adverses ou les travestir afin d’en montrer toute la nocivité présumée.
Quelques exemples en vrac :
Le Matin de vendredi dernier nous dit que les pacs entre lesbiennes sont à la hausse. Qui plus est largement puisque ceux-ci auraient augmenté de 8,5%, un chiffre qui, une fois transcrit en chiffre brut ne veut tout simplement plus rien dire puisqu’il s’agit de 21 pacs supplémentaires vis-à-vis de l’an dernier. La chose est encore plus flagrante chez les homosexuels puisque le Matin, se rendant compte du ridicule de l’affirmation, préfère parler d’une augmentation de 0,5%. Il est vrai que cela a quand même plus d’impact que de parler des deux pacs supplémentaires comptabilisés
En revanche, bien entendu, pas un mot sur la régulière ascension des dissolutions de partenariat et ce juste 5 ans après son entrée en vigueur ! (alors que la durée de vie moyenne avant divorce d’un couple hétéro est de 14,6 ans) D’ici quelques années on va pouvoir assister à des choses assez étonnantes en la matière…
Pour faire simple, voilà l’évolution graphique de ces trois données.
Disons-le tout net, l’augmentation des pacs revendiquée haut et fort par le Matin crève les yeux !
Notez bien qu’en matière de chiffres, on reste encore dans les limites acceptables du ridicule en comparaison des tentatives de chiffrer la proportion globale des homosexuels dans la population. En la matière, les associations LGBT battent tous les records puisqu’elles avancent régulièrement le chiffre de 10% de la population totale alors qu’une récente étude française avance, elle, le chiffre nettement plus réaliste de 0,6% du total des couples. Eh oui, tout ce pataquès pour une infime minorité !
On ne reviendra pas sur les manipulations systématiques de chiffres concernant les gay pride et autres manifestations contre le mariage homosexuel, vous avez déjà pu vous faire une idée précise à ce sujet. Ni d’ailleurs sur les plaques commémoratives genevoises ou autres mensonges répétés concernant l’adoption. Non, on va passer à du lourd et du costaud en matière qualitative en partant du côté de la Russie puisque l’actualité nous y invite.
Ces derniers jours, le pays s’est doté d’une loi interdisant la propagande homosexuelle devant mineurs. Libération annonce qu’il s’agit là d’une loi controversée. Fort bien, les Russes seraient donc divisés sur la question. Problème, quelques paragraphes plus loin, il est fait état d’un sondage selon lequel 88% des Russes soutiennent cette loi et 54% pensent même qu’il faut punir l’homosexualité ! Je ne sais pas pour vous, mais j’ai de la peine à voir où se situe la controverse exactement. Serait-ce que tout ce qui déplaît aux journalistes obtient comme par magie le statut de « controversé » ?
Toujours à ce sujet, le sommet est atteint du côté des militants LGBT russes eux-mêmes qui y voient une « interdiction de l’homosexualité qui ne dit pas son nom » et « une interdiction de communiquer ». Si je comprends bien, le fait de ne pas pouvoir dire fièrement à tous les gosses du quartier qui est homosexuel, comment ça se pratique et, le cas échéant, leur glisser une petite invitation équivaut à ne pas pouvoir s’exprimer du tout à ce sujet. Serait-ce qu’avoir comme auditeur un enfant est impératif pour faire du prosélytisme ? A moins que je n’y comprenne plus rien, cela ressemble à s’y méprendre à du prosélytisme pédophile (1) ! Le caractère « controversé » de la loi pour Libération vient sûrement de là…
Vous croyez avoir tout vu ? Que nenni ! La cerise sur le gâteau réside dans l’affirmation de ces mêmes militants LGBT selon laquelle puisque les Russes n’approuvent pas leurs pratiques, alors ils ne sont pas prêts pour… la démocratie !
Caïn Marchenoir
(1) Pour mémoire, en Suisse, la plaquette distribuée aux mineurs de l'école publique bernoise. Pour les déclarations d'intentions, voir les archives:
Voyez la « plaquette »! Est-elle vraiment distribuée aux mineurs de l’école bernoise? Le jeu sexuels dans une pissottièe de gare, les couples tendrements enlacés. Sous prétexte de lutte contre le sida, l’apologie de l’homosexualité. Délirant. Et j’imagine que ce truc est subventionné! Délirant.