Qu’y a-t-il de contestable ?

Le texte de dernière interpellation du Conseiller national UDC valaisan Oskar Freysinger vient de sortir de presse. Une interpellation qui se démarque par l’énoncé de questions exclusivement de principe.

Autant dire que l'on attend la réponse du Conseil fédéral avec impatience.

"Qu'y a-t-il de contestable:

1. à soutenir avec fermeté le citoyen suisse souverain qui exerce ses libertés, ses droits et ses responsabilités, ce également pour le bien de la communauté, en lieu et place de serviteurs de l'Etat, transparents, pétris dans le moule et prêts à se plier à la lex americana ou lex europae?

2. à appliquer le principe énoncé par Adolf Muschg dans le préambule de la Constitution selon lequel la liberté ne s'use que si on ne s'en sert pas, notamment lors de l'élaboration de standards dans des enceintes internationales (p. ex. l'OCDE) selon des valeurs éprouvées comme la souveraineté et la prééminence du droit, à tous les niveaux de la société et de l'administration?

3. à revenir au principe de territorialité et au principe qui veut que chaque partie doit prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit (art. 8 CC), dont il découle subséquemment que les droits du citoyen de s'établir ou bon lui semble ou de placer ses avoirs ou le fruit de son travail où il l'entend ne peuvent être restreints par l'Etat (www.solami.com/rubikBG.html15), et qu'il faut revenir sur le transfert du fardeau de la preuve (par l'attestation de salaire), principe contraire au système, opéré dans le droit fiscal?

4. à autoriser le citoyen à confier ses avoirs, de même qu'il confie ses secrets à des personnes de confiance comme des ecclésiastiques, des médecins, ou des avocats, à des fiduciaires sachant que celles-ci sont soumises au secret professionnel et à l'obligation de protéger la sphère privée, au lieu de les dégrader au rang d'exécutant, parfois même d'autorités étrangères?

5. à exempter les fiduciaires suisses du devoir de respecter des obligations qui contreviennent à nos traditions et à notre droit ou qui ne sont pas fondées sur une réciprocité effective et totale?

6. à autoriser les fiduciaires à offrir des prestations, à des clients suisses et étrangers, qui protègent efficacement leur sphère privée et permettent de couvrir les créances fiscales de tiers par une somme forfaitaire, par exemple sous la forme d'un versement facultatif et unique, au titre de contribution de solidarité, de 10 pour cent au moins de la fortune du client et d'une taxe de 10 pour cent de ses revenus annuels (J.-D Balet, Et si nous osions une révolution fiscale"? Le Temps du 3.4.2013)?

7. à renforcer et à développer le mécénat par une augmentation facultative de la règle des 10% précitée, à l'exclusion de rétrocessions, dans les domaines préférés des fiduciaires comme la formation, la culture, la santé et d'autres domaines d'utilité générale?"

Ceci étant dit pour remettre la balle au centre et la gauche dans le droit, qui commence à dévier à force de considérer le placement à l'étranger comme une faute morale et l'obligation de participer à la recette fiscale des grands puissances étrangères comme un devoir de sanctification.

La question de Freysinger est simple: Qu'y a-t-il de contestable à être libre ?

 

Source

2 commentaires

  1. Posté par Rieubon le

    Le texte de Oskar Freysinger ose défendre le droit des suisses d’être chez eux et de décider . L’article 1 est remarquable .
    1. à soutenir avec fermeté le citoyen suisse souverain qui exerce ses libertés, ses droits et ses responsabilités, ce également pour le bien de la communauté, en lieu et place de serviteurs de l’Etat, transparents, pétris dans le moule et prêts à se plier à la lex americana ou lex europae?
    En France le citoyen français doit tout accepter et payer . Actuellement on lui pollue sont pays , ses terres arables pour loger tout les prolétaires allogènes du monde , il fuit les centre villes qui sont devenu des lieux ou ils devient un étranger. Dans les HLM les indigènes de la France d’en bas vivent dans une France multiculturel , multiraciale ou souvent ils sont des cibles et doivent se taire pour survivre . La guerre des races existera toujours , la guerre des races est éternelle . Les français ont peur mais ont été éduqué à ne plus expliquer , comprendre leur peur . On lui a tout retiré de l’article 1 ci dessus .
    Les français indigènes chez eux sont devenus des cibles , des indésirables . Je pense que l’article 1 de Oskar Freysinger si il est appliqué évitera aux suisses d’être chez eux des étrangers et des cibles .

  2. Posté par JeanDa le

    Je n’ai qu’une chose à dire : MERCI !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.