La Suisse armerait-elle les jihadistes syriens ?

Sans le savoir.

Une dépêche vient de tomber, faisant état des dernières déclaration du prince Saoud Al-Fayçal, le chef de la diplomatie saoudienne:

"Nous ne resterons plus les bras croisés et aiderons le peuple syrien à se défendre."

Les propos du ministre saoudien, dont le pays appuie activement l'opposition syrienne, interviennent après la réunion samedi dernier à Doha de onze des principaux pays soutenant la rébellion contre le régime du président Bachar Al-Assad.

Le prince Al-Faysal a par ailleurs appelé l'Union Européenne à « mettre immédiatement en application sa décision » de lever l'embargo sur les armes, « en raison des développements dangereux en Syrie ». Pour Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des Pays Arabes, cet engagement désormais officiel de l’Arabie aux côtés des opposants du régime syrien, montre un peu plus la régionalisation d’un conflit confessionnel.

L'Arabie saoudite, l'on parle donc bien, avec les Emirats Arabes Unis, de l'un des premiers importateurs d'armes de fabrication helvétique avec, en toile de fond, le scandale des grenades suisses en mains des "rebelles".

 

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