La moindre liberté les insupporte

Un député socialiste au Grand Conseil genevois vient de déposer une motion parlementaire en vue de la réduction des grandes vacances.

La date ne pouvait pas être plus mal choisie, et notre âme d'enfant ne doit faire qu'un tour devant la terrifiante injustice de la réduction comme peau de chagrin du dernier espace de liberté qui reste à l'être humain avant de se voir embrigadé dans le cercle infernal des factures et autres bordereaux d'impôts, l'été !

Fini le 15 juin-15 septembre de nos aïeux, les grandes vacances ressemblent un peu plus chaque année à un méchant week-end prolongé. Pas encore assez pour le socialiste Roger Deneys, candidat au Conseil d’Etat, qui vient de déposer une motion au Parlement pour:

"Réduire d’une semaine ou deux la durée des vacances d’été et de proposer, comme dans plusieurs autres cantons, une rentrée anticipée en août",

en échange de quelques maigres compensations éparses, au cours de l'année, tout juste bonnes à relancer l'hôtellerie par temps de pluie. Ah cruel ! Châtier ainsi les aoûtistes et priver les gamins des derniers rayons de l'été qu'ont bien voulu épargné les frimas du réchauffement climatique. Tout cela pour accélérer les cadences et contraindre les parents à résorber le ventre mou de la joie de vivre dans la réalisation des plans quinquennaux.

Puisqu'il est écrit que la vie doit s'enterrer à 20 ans derrière un bureau, que jusque-là, au moins, l'on nous rende nos trois mois !

 

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