Suisse: le racisme anti-Blanc n’existe pas

Ni le racisme anti-Arabe, de toute évidence, pour le rapport anti-racisme 2012 de la Confédération.

Il existe un point de rencontre où toutes les projections mentales de l'idéologie dominante, ajoutées au fantasme moralisateur d'une gauche triomphante, exposent dans une lumière criarde les raccourcis culturels de leurs conceptions et la finalité hautement liberticide de leur vocation: le "Rapport 2012 sur les incidents racistes traités dans le cadre de consultations".

Si la vérité rend libre, les approximations enchaînent. La méconnaissance de l'homme dans le détail de sa diversité est le ferment éternel des haines, des guerres et autres divergences. Dans leur volonté de redéfinir les vérités sociales, les officines anti-racistes dûment subventionnées par la Confédération creusent à petites journées autant de tranchées qui feront bientôt des fosses communes des plus fonctionnelles. En clair, les auteurs du présent rapport semblent autant d'illuminés auxquels le sens élémentaire des réalités paraît avoir totalement échappé, et à qui nous confions néanmoins les clés de l'architecture de notre schéma mental.

 

Ouvrage moraliste

Le brouet sentimentaliste de la Commission fédérale contre le racisme démontre à lui seul à quel point la culture de la bien-pensance peut confiner rapidement aux attitudes policières. Passons sur les mentions des suites judiciaires apportées à chaque plainte, chaque rapport, en bas de chaque page, associées à une totale absence de sens critique dans la réception desdites plaintes et rapports et où la moindre once de suspicion fonde déjà la réalité du racisme. Ce racisme qu'il convient d'ériger en idole absolue de cette nouvelle morale qui en ferait presque regretter le joug des anciennes.

Martine Brunschwig Graf et ses lévites s'adressent au monde, juchés sur les marches du temple, tables de la loi en main. La conception du racisme leur est propre et paraît forgée au service exclusif de l'idéologie:

"Tous les actes signalés ne sont pas nécessairement racistes, mais ils sont le reflet d’un sentiment d’injustice, de discrimination, d’agression, qui doit être pris au sérieux, quelle que soit la nature des faits dénoncés [...]

L’identification et la recension des faits exigent une méthodologie claire et appliquée de façon harmonisée La qualité et la crédibilité des données recueillies exigent donc beaucoup de professionnalisme."

 A peu près tout ce qui semble avoir manqué aux scribes du rapport.

 

Définitions

Les conceptions et définitions sont erratiques et paraissent si grossièrement instrumentalisées à la tâche d'une correction des mentalités réactionnaires qu'elles en finissent par desservir la cause qui les emploie. Voyez, par exemple, la définition même du racisme:

"Il y a racisme lorsqu’une personne est traitée de manière dégradante en raison de caractéristiques indiquant son appartenance à un groupe précis. Il peut s’agir de caractéristiques culturelles (la langue par exemple) ou physiques (la couleur de la peau, les traits du visage), de pratiques ou symboles religieux ou d’autres signes révélant l’ethnie ou la nationalité. La victime n’est pas considérée en tant qu’individu, mais en fonction de caractéristiques réelles ou supposées, en tant que membre d’un groupe de moindre valeur, et traitée en conséquence. Le racisme va du subtil mépris au quotidien de la part d’un individu à la violence collective Il se manifeste également par des préjugés, des stéréotypes et des agressions apparemment spontanées; il comprend aussi la discrimination structurelle. L’idéologie «classique» du racisme, qui se fonde sur des considérations biologiques et établit une hiérarchie entre les êtres humains en fonction de la race dont ils ont hérité génétiquement, a été largement discréditée depuis l’Holocauste. Ce n’est pas le cas du racisme culturel, qui ne s’attache plus à l’hérédité biologique, mais à l’impossibilité d’abolir les différences culturelles. Actuellement, outre cette variante prépondérante, on trouve aussi d’autres types d’idéologies racistes telles que les racismes ethnonational, écologique ou religieux."

L'on part d'une "idéologie «classique» du racisme, qui se fonde sur des considérations biologiques" pour finir dans le flou orwellien d'un vaste fourre-tout à bien plaire du commanditaire.

L'ensemble a un but bien clair, en revanche, charger les épaules occidentales du fardeau de la culpabilité, soulager celles de l'immigration en lui fournissant le prétexte de la réaction aux injustices pour chacun de ses débordements. La notion même de racisme finit par en devenir discriminatoire, qui fonde et bétonne la profonde injustice d'une incapacité de racisme institutionnel pour les populations immigrées et l'exact inverse pour les autochtones. La vérité est réécrite sur la partition des larmes de l'homme blanc, la collection des faits inscrits dans le rapport n'est plus orientée que vers la vérification du dogme. Ainsi, si l'on découvre à la lecture du rapport que certains Suisses sont comptabilisés au titre de victimes, ce n'est que pour apprendre, quelques lignes plus bas, que:

"Il est souvent arrivé que des titulaires de passeports suisses, dont on avait présumé qu’ils étaient étrangers ou qu’ils avaient un autre type de statut, aient été victimes d’actes racistes."

En clair, le Suisse ne peut être officiellement reconnu victime de racisme par le rapport de la Confédération que dans la mesure où il a été confondu avec un étranger.

 

Catégorique

S'ensuit une nomenclature aberrante des catégories de racisme, distinguant racisme et "discrimination raciale" et payant le lecteur de quelques perles, comme le "populisme de droite", séparé, par acquis de conscience, de l' "extrémisme de droite":

"Il faut voir dans le populisme de droite une stratégie de mobilisation dont l’enjeu est de créer au sein de la population un état d’esprit défavorable aux plus faibles afin de parvenir au pouvoir démocratiquement et transformer ensuite la société de manière autoritaire."

L'on est très clairement dans le registre de la dénonciation politique. Une dénonciation qui confine à la délation, dans le cadre de cette rééducation qui terrorise et obnubile une part importante de la population des coupables. L'on apprend d'ailleurs, sans surprise, que:

"Un nombre considérable d’incidents (44) ont été signalés par des témoins; dans près de la moitié des cas, ces derniers sont suisses."

Ceux-ci, peut-être, considérés comme collaborateurs volontaires de l'idéologie régnante, auront-ils le droit de subsister dans la société redéfinie sans avoir à craindre l'ostracisation de l'Etat.

Les catégories officielles sont celles-là:

"Antibalkanisme; Racisme anti-Noir; Antisémitisme; Antigitanisme; Xénophobie; Islamophobie; Extrémisme de droite; Populisme de droite; Fondamentalisme religieux; Autres motifs ethniques ou culturels."

La définition de l'islamophobie ne permet pas de comprendre si le droit à un esprit critique à l'endroit de la doctrine islamique subsiste ou si la moindre manifestation de conscience est retenue au titre d'islamophobie. Le racisme anti-Arabe manque aux côtés des antibalkanisme et autre racisme anti-Noir, alors même que les offenses aux ressortissants d'Afrique du Nord sont pourtant dûment répertoriées. Le racisme anti-Blanc, on l'aura compris, est une chose que les auteurs du rapport ne peuvent pas comprendre.

 

Source

2 commentaires

  1. Posté par Pascal le

    Il n’y a pas plus raciste que les anti-racistes ! Voyez la LICRA, le MRAP ou SOS Racisme. Pour eux, si un noir ou un arabe insulte un blanc, c’est tout à fait normal, voire mérité au vu du passé colonialiste des nations blanches (comme si moi, j’étais responsable de la colonisation faite par la France !). Et comme le dit G. Vuilliomenet, ces associations sont financées par nos impôts. Si je créais une association contre le racisme anti-blanc, aurai-je droit aux mêmes subventions ? Ben non, suis-je bête, le racisme anti-blanc n’existe pas !

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    A quand la dissolution de la CFR? CFR que nous finançons par nos impôts!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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