Régler le passé: pas de quartiers pour la Suisse

La Suisse ne doit compter sur aucun cadeau dans le cadre d’une solution pour les avoirs non déclarés du passé, estime Pascal Saint-Amans, responsable de la fiscalité à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

En s'alignant sur une position plus favorable à l'échange automatique d'informations, la Suisse a franchi un premier pas, a déclaré M. Saint-Amans dans une interview publiée dimanche dans la "NZZ am Sonntag".

"Il convient de remarquer que, comme en d'autres occasions, le gouvernement n'est pas le seul à avoir cédé en dernière minute à la pression, mais que le secteur financier souhaite aussi l'échange automatique d'informations. Mais il faut aussi constater que le chemin vers la mise en oeuvre reste encore long, le Parlement et le peuple devant encore se prononcer."

Cette démocratie qui gêne tant le Français semble être la cause de cette sorte de punition qui nous attendra pour avoir tant tardé dans le respect de notre ordre constitutionnel.

"De ce fait, il sera naturellement difficile d'obtenir un quelconque cadeau en contrepartie du règlement du passé."

Nous voilà prévenus.

 

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2 commentaires

  1. Posté par Jacky Brouze le

    A quoi sert le peuple qui ne cesse de mettre les bâtons dans les roues des élus, faisant ainsi preuve de son antidémocratisme primaire ?
    … Enfin, je veux dire à quoi sert-il à part à payer des impôts ?

  2. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    J’en pense, mais c’est en marge, que les propos de Baroso, à propos du refus de la France sur l’accord de libre échange en matière culturelle, sont éloquents! Il a dit « réactionnaire »! Et « anti mondialiste »! Ça m’a rappelé les « déviationnistes » stigmatisés par l’URSS. La France au Goulag! Dire que voici vingt ans que je vois la soviétisation de l’Europe!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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