Le quotidien subventionné genevois Le Courrier laisse éclater la pleine mesure de son fanatisme. Chronique d’un autre monde.
"Ce scrutin est historique à plus d’un titre – c’est notamment la première fois qu’un gouvernement neuchâtelois, mais aussi suisse, est à majorité PS, que la droite traditionnelle, résultat de la fusion des libéraux et des radicaux, se retrouve avec un seul représentant, et que l’UDC entre au gouvernement.
[...] Que présage cette nouvelle cohabitation? Le PS sera-t-il à même d’insuffler sa patte aux projets qui lui tiennent à cœur alors que, pour les faire passer devant le législatif, il devra les rendre «droite-compatible»? Que deviendront les promesses faites à ses partenaires de la gauche plurielle de prendre en compte leur sensibilité plus clairement marquée à gauche et écologiste? Suffira-t-il que l’un des ministres PS participe aux séances de préparation des députés du POP, des Verts et de Solidarités pour trouver des consensus qui satisfassent tout le monde? Rien n’est moins sûr.
[...] Reste à savoir comment l’électorat de gauche acceptera que ses représentants au gouvernement mènent durant quatre ans une politique au bas mot centriste."
En clair, seule la satisfaction de la gauche compte et le monde n'est pas, ne sera jamais assez, à gauche.
Le meilleur est ici:
"Enfin, on ne peut que s’en réjouir: l’entrée au gouvernement de l’UDC se fait au sein d’une majorité de gauche et non de droite. Pour autant qu’Yvan Perrin se montre collégial, son pouvoir d’action – et donc de nuisance – s’en verra restreint d’autant. On voit en revanche mal comment, dans ces circonstances, son parti abandonnera sa politique d’opposition systématique."
Leurs Excellences auraient-elles l'intention de faire bastonner les vilains de l'opposition par leurs laquais ?
Un « quotidien subventionné »? Le rédacteur anonyme de cet article serait inspiré de préciser sa pensée: effectivement, Le Courrier reçoit l’aide à la presse, comme de nombreux journaux qui n’ont pas, à l’instar de ce site, la « chance » d’être financé par Tito Tettamanti, le sous-marin de M. Blocher… Avec mes meilleurs messages, Rachad Armanios, co-rédacteur en chef du Courrier
[La Rédaction: Vous avez raison, précisons, nous ne faisions que citer la presse http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/28160047 et http://www.lecourrier.ch/107214/l_aide_a_la_presse_est_menacee (vous nous pardonnerez de vous avoir lu) et ne pensions pas vous vexer en rappelant ce simple fait, la véritable information résidant plus volontiers dans le capital de « nuisance » d’une vision, comment dire, particulière, et sur laquelle nous aurions adoré vous entendre.
Quant à l’anonymat, vous qui semblez si bien renseigné sur notre obscur financement, ne devriez pourtant pas ignorer cela http://www.lesobservateurs.ch/mentions-legales/.
Comprenez enfin que ce vous semblez nous reprocher est plutôt ici un motif de fierté en ce qui nous concerne. Quitte à faire n’importe quoi, autant brûler le pognon de, comment dites-vous ? Ah oui, « un salaud de riche », plutôt que des fonds publics.]
La gauche neuchâteloise a – enfin, pour « l’éclairement des citoyens » – atteint le niveau maximum, i.e. impossible à surpasser, de l’imbécillité gaucho-marxiste. Les neuchâtelois sont informés et – espérons-le pour leur canton – sauront exploiter cette information pour éclairer leurs concitoyens. On peut toujours réver.
J’en pense que l’expression « pouvoir de nuisance » devrait être assumée! Et en plénitude! J’y reviens dans un instant. Après un détour sur des formules typiques! Que le journal « La nation » soit qualifié d’extrême droite dans un magazine français, passe encore. Qu’un éminent représentant de la gauche se flatte d’avoir participé à « la nuit des long couteaux », lors de l’éviction de Christoph Blocher, est difficile à avaler. D’autant plus que l’amalgame entre l’UDC et la peste brune est explicite! Mais je reviens à « nuisance »! Qui renvoie à nuisible. Et à insecte! C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Insecte nuisible! S’en suit l’usage du DDT, et, pourquoi pas, du zyklon B? Que les zélateurs du bien ne se défendent pas! Leur langage les trahit! Ces modèles de vertus sont donc condamnés à l’hypocrisie!