« On ne comprend pas »

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La tirade de Christophe Darbellay à l’intention de nos voisins français, lesquels ont cru bon de dépêcher leurs baillis pour venir faire leurs emplettes fiscales chez nous.

"On ne comprend pas qu'un pays qui nous envoie 130'000 frontaliers par jour ait une attitude aussi agressive vis-à-vis de la Suisse"

L'énervement du PDC se comprend aisément, à plus forte raison devant les déclarations du sénateur UMP Pierre Hérisson, qui vient traiter le pays dont il est l'hôte, entre deux petits fours et une coupe de champagne, de "coffre-fort", avec la ferme intention de le fracturer et d'en vider le contenu pour combler le déficit de sa politique nationale.

L'on goûtera tout de même le rengorgement amer de ces élites enfarinées, une fois la séance faite, devant la force d'une vraie démocratie.

A intervalle régulier, la France menace. Il n'y a pas si longtemps, en 1838, la République massait 40'000 hommes à Lyon... on les attend toujours. Un brin de fermeté, un coup de poussière sur les Morgenstern de la collection de Morat et tout rentre dans l'ordre. Messieurs les Français, tirez les premiers !

4 commentaires

  1. Posté par Le pragmatique le

    Et j’oubliais, je préfère que MON PAYS se fasse traiter de coffre-fort plutôt que d’être un bidon rouillé qui fuit à Matignon.

  2. Posté par Le pragmatique le

    Me Darbelley ne comprend pas l’agressivité d’un pays qui nous balance chaque matin un tsunami de frontaliers; et bien moi, permettez-moi de ne pas comprendre pourquoi on reçoit en grande pompes cette bande de pitres.

    Bravo Mme Amaudruz de dire tout haut ce que le CF n’ose pas dire.

    Et c’est Eveline qui va à Paris pour signer cette acte de spoliation régit par le principe d’impartiré.

    Et qu’on débouche le Don Perignon pour fêter cette belle affaire.

    Ne reste plus qu’à espérer quels chambres mettent un verrou sur la naïveté du CF.

  3. Posté par Antonio Giovanni le

    Pour résumer…depuis Philippe-Auguste (..Bouvines, Othon..) la France s’est comportée partout en Etat prédateur; que ce soit aux dépens de ses voisins (guerres de conquêtes coloniales dès 1830,..de 30 ans, ..confiscation de Strasbourg pendant que l’Empereur avait le dos tourné,…d’Italie: Charles VIII et Louis XII, … et de nouveau le Directoire et Napoléon I, …et III); on ne voit pas que la politique étrangère de cet état impécunieux toujours aux abois et profiteur, puisse un jour changer de fins, ni de moyens. Les frontières naturelles, c’était toujours à sens unique et à son avantage. L’Egypte réclame le retour de ses biens, la Suisse devrait réclamer le retour des trésor de Berne, de Bâle, etc. Même en cherchant bien, je ne trouve rien qui permette de dire qu’une fois dans l’Histoire, la France ait renoncé à une parcelle de ses intérêts pour favoriser la Suisse. Ah! Si je me souviens que la Suisse a récupéré, puis revendus les fusils des soldats de Bourbaki entrés par les Verrières et fuyant les Allemands, mais j’ignore ce que sont devenus ceux du général Daille en Suisse avec le 45e corps en juin 1940, entrés eux aussi pour se protéger. Quand leur président caméléon aura vraiment besoin de la Suisse, il enverra quelqu’un d’autre et qui parlera sur un tout autre ton.Alors ma foi! J’ajoute: le CEVA serait , comme le pont de bateaux sur le Rhône, un prélude à l’annexion de Genève à la France?

  4. Posté par Jean-Baptiste Aegerter le

    Le plus drôle c’est qu’ils en ont sans doute tous profité pour rendre visite à leur banquier. C’est le bon plan ça, la « visite diplomatique » pour aller consulter ses relevés de compte en toute discrétion…

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