J’écris ton nom…

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"Sortez-moi ces excités, les ennemis de la démocratie n'ont rien à faire ici !"

Le cri de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale française, le visage tendu, nimbé de l'aura victimaire des grandes figures politiques un jour menacées de mort, à l'intention d'une énième banderole demandant le droit de... référendum.

Démocratie... Oser qualifier ainsi les trafics du CESE, le rapt à main levée du Sénat, ces légions de consciences citoyennes à peine écloses venant buter contre le mur d'obstination sectaire d'un gouvernement qui lâche ses CRS et sa presse comme on lâche ses chiens sur des maraudeurs.

Les voilà, triomphants pour une heure, les héros défenseurs de l'air du temps contre un peuple ignoré qui demandait juste le droit de voter. Démocratie, ce fatras grotesque d'égos bourgeois vautrés sur les velours rougis par le sang de ceux qui croyaient en elle ? Certes non, jamais ! Elle est morte hier, un peu plus que d'ordinaire. Ces rangées de domestiques à l'ordre, qui ont tout sauf un droit sur elle, ont fait entrer la république dans l'âge de la farce. Ces cohortes de pantins scandant égalité en battant des mains, ces apprentis-sorciers feront demain l'objet des pages les plus étonnées des livres d'histoire: Caligula nommait son cheval ministre, les députés mariaient les homos.

Le gouvernement Hollande veut l'épreuve de force, il va l'avoir. Il doit l'avoir. Car, depuis hier, ce n'est plus seulement la famille qui est en jeu, c'est la démocratie.

 

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer...

Et vous, qu'en pensez vous ?

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