Le revirement énergétique suisse mis à nu par Thomas Held

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Le 15 janvier dernier, l’ancien directeur d’Avenir Suisse, Thomas Held a fait le fou (du Roi) devant le 7e Congrès suisse de l’électricité, en disséquant la nature profonde de la Stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral. Avenir Suisse, c’est un bastion du libéralisme économique qui a même osé soutenir l’importation libre des médicaments au grand dam de l’industrie pharmaceutique. En mai 1968, Thomas Held fut porte-parole de l’association des étudiants qui manifestait dans les rues de Zurich. Sa conversion au libéralisme a été entière, mais sur une chose il aime rappeler qu’il n’a jamais changé d’avis, le nucléaire.

Dans les innombrables réunions consacrées au "Revirement énergétique", les experts de l'énergie et les politiciens de l'énergie dissertent avec ardeur sur les possibilités ou les impossibilités techniques de ce revirement, sur les conséquences économiques et juridiques sur les milliards que ça va couter, et en particulier sur la répartition des coûts connexes. Absent du débat, une question fondamentale: le but et le sens de ce revirement énergétique. Même le puissant message des ténors de l'industrie (Swismem et scienceindustries) concernant les projets du Conseil fédéral, ne remet guère en cause le but du revirement. La critique porte avant tout sur la manière - et bien sûr sur la soudaineté du revirement et sur les arbitraires dates-clés. Comme si ces milieux ne se paraient eux aussi de la bannière de l'"Agence pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique" qui proclame que: «Le revirement énergétique arrive. Tout le monde est dans le coup ".

La question du sens et du but de la "révolution énergétique" ne peut donc venir que du dehors du cercle des experts, d'une tout autre perspective plus surélevée, disons-le, celle du "bouffon du roi" dans les siècles passés. Les remarques qui suivent abordent de front cette question difficile et peu discutée du «Pourquoi» de la révolution énergétique. La question de ce «pourquoi» est d'autant plus pertinente, que ce revirement soudain, en particulier l'élimination progressive de l'énergie nucléaire, ne correspond pas à la politique helvétique des petits pas, une approche toujours prudente et mesurée. Mêmes les explications habituelles  pour promouvoir l'action politique ne convainquent pas, encore moins les principes économiques ou juridiques que l'on se plait à mettre très souvent en avant. Trois considérations à ce sujet:

 

  • Tout d'abord, il est paradoxal qu'un mix énergétique décrit encore récemment comme idéal devienne soudain absolument intenable. Malgré les avantages économiques, en dépit du faible niveau d'émissions polluantes, en dépit de la performance indéniable de ce système dans les domaines de la sécurité et l'approvisionnement, le tandem que constituent énergie hydraulique et énergie nucléaire se voit mis à l'écart subito presto sans autre forme de procès. Les virages violents sont toujours dramatiques, en particulier pour les industries lourdes en infrastructures, et ainsi dépendantes d'une stabilité à long terme. Maints esprits dogmatiques aiment à placer le débat énergétique au niveau le plus haut, celui du  développement durable . Cette vision devrait aussi, semble-il,  s'appliquer à la préservation des investissements d'infrastructure et à la gestion prudente des ressources économiques du pays (comme l'exige la Constitution).

 

  • Deuxièmement, à l'exception des pays germanophones, la Suisse fait cavalier seul. Ailleurs dans le monde il n'y a pas de revirement énergétique profond, ni dans le choix des agents énergétiques principaux, ni dans les prévisions de croissance des besoins. Pourtant d'habitude, la politique économique suisse mise sur les échanges, le partage, la coopération, et même pour certains sur l'intégration avec l'Europe. L'unilatéralisme dans les domaines économique, scientifique et technique est habituellement mal vu chez nous avec notre économie nationale de petite taille et ouverte au monde (pour autant qu'il ne s'agisse pas de protection de l'agriculture). Car, enfin, le revirement énergétique ne résulte d'aucune pression externe! Personne ne demande à la Suisse une adaptation à des normes universelles ou européennes, comme c'est le cas autour de nous dans les domaines financiers et fiscaux. (Quelle triste ironie qu'un pilier solide  et relativement autonome de l'économie suisse soit chamboulé de notre  propre initiative, alors que la crise mondiale de la dette va forcer une modification fondamentale du secteur financier suisse. Même si un rétrécissement important de ce secteur pouvait être évité, les marges vont définitivement diminuer. C'est donc vers le secteur industriel que beaucoup d'observateurs se tournent pour garantir la prospérité économique de la Suisse. Or, cela ne sera possible que par une augmentation constante de la valeur ajoutée, de la productivité, par exemple, par des investissements importants et par une automatisation intensive.

 

  • Si, enfin, troisièmement, le revirement énergétique devait se justifier par un scénario catastrophe, ce n'est évidemment pas ce qui manque depuis longtemps (le Club de Rome à l'époque, ou le pic du pétrole plus tard, tous deux portés par des prédicateurs infaillibles). Aujourd'hui, c'est le changement climatique, par conséquent, les émissions de CO2. Justifier le virement énergétique par le changement climatique, c'est alors soulever d'autres questions, des questions distinctes qui sont absentes du débat public:

 

a)      la Suisse peut-elle, de manière générale le monde occidental aussi, influencer le cours des choses? Le sort de l'énergie dans le monde n'est pas déterminé en Suisse ou en Allemagne. Les centaines de millions de ménages dans l'hémisphère sud et dans l'hémisphère est - qui n'ont même pas l'électricité – n'ont pas l'option de déclencher et d'économiser le courant. Pour vaincre la pauvreté, les pays en voie de développement utiliseront toutes les formes d'énergie disponibles, avant tout le charbon.

b)      S’il s'agit avant tout des émissions de CO2, le revirement énergétique ne devrait-il pas d'abord mettre en cause principalement ou exclusivement les combustibles et les carburants fossiles plutôt que cette électricité suisse qui ne produit pas de CO2 depuis longtemps?

c)      Et soit dit en passant, un tel revirement focalisé sur la réduction de la consommation des combustibles  et carburants fossiles - qu'il s'agisse de la mobilité ou du chauffage domestique – ne conduirait-il pas nécessairement à des besoins accrus en électricité?

 

Comme si ces incohérences ne suffisaient pas, il semble que ce revirement énergétique fasse fi de tout bon sens économique.  Dans cette vision des choses, la consommation d'électricité devrait à moyen terme baisser d'un tiers, alors que la croissance économique laisse présager une augmentation. Dans la foulée, l'économie exige du courant électrique "avantageux". Dans ce nouveau contexte, avantageux signifie que quelqu'un d'autre devra payer la différence entre le prix réel/réalisable et un prix politiquement acceptable (souvent qualifié de "social"). Que ce surplus soit couvert par les producteurs  obligés de vendre collectivement à perte ou par des subventions - comme dans de nombreux pays pauvres pour les carburants - n’importe guère. Avec ces rabais artificiels – payés par les consommateurs ou contribuables - disparait un mécanisme important de navigation d’une économie de marché saine : le prix. Et parce que les «bonnes affaires » avantageuses conduisent au gaspillage, force est ensuite de rationner et de favoriser certains «bénéficiaires». L'industrie lourde obtient le droit d’obtenir de l'électricité pas chère, mais pas les pauvres PME qui fournissent pourtant leurs pièces aux grandes entreprises ! En bref, nous nous retrouvons en un tour de main plongés dans une «économie planifiée » avec des contrôles, des exemptions, des privilèges et une administration gonflée. Prix du marché et bénéfices appropriés – des éléments  indispensables pour financer les nouvelles technologies prometteuses – n’ont pas de place dans cette politique énergétique dirigiste.

 

Encore une fois, la seule vraie question: pourquoi de tels bouleversements économiques, pourquoi ce projet monumental, pourquoi un énorme effort dirigiste comme si nous étions en guerre? Si, comme certains aiment à le croire, un "ennemi de l'étranger" nous menaçait et  mettait en danger notre prospérité, la parade ne devrait-elle pas être différente, voire opposée: "Attention, halte, ne prenons pas de risque, gardons l’acquis"? Bien sûr que dans une pareille situation, personne n’entreprendrait une reconstruction totale de l’un des murs porteurs du «Chalet suisse», un mur solide qui fonctionne plutôt bien dans son état actuel.

 

On nous donne deux explications à cette question du « Pourquoi », toutes deux hypothétiques. Les deux explications ne sont pas sur le même niveau,  mais néanmoins complémentaires.

 

Disons-le d’amblée: Fukushima, c’est peut-être bien un bon stimulant pour la propagande politique, mais cet emblème ne peut pas servir d’argument sérieux en faveur du revirement énergétique. La seule réponse raisonnable et éthique sur ces accidents et incidents, c’est d'en apprendre quelque chose, et donc d’améliorer encore la technologie nucléaire. Une sortie du nucléaire ne résout ni le problème du changement climatique, ni le problème du risque de pannes (Fessenheim se trouve à la même distance de Bâle que Leibstadt), ni celui de l'élimination des déchets. Il convient également de rappeler que personne n’est décédé à Fukushima des suites des accidents de réacteurs.

 

Première explication culturelle : le codage moral de l'énergie. Ce codage, cette transformation du message et des données factuelles, veut rejeter dans l’ombre tous les faits, tous les considérations économiques et tous les arguments comparatifs qu’exigerait une authentique analyse éthique d’une question aussi importante. Les analyses coûts-bénéfices sont écartées, parce que le nucléaire, parfois même tout le secteur de l'électricité, apparait comme le mal absolu, objet d’une condamnation inconditionnelle.

 

Deux antécédents historiques pour ce codage moral unilatéral - que personne ne remet en question sur la place publique et surtout dans l'arène politique:

 

  • Dans les années 1970, la mode fut de critiquer notre civilisation à l’aide du slogan  «Small is beautiful», un slogan qui trouva un terrain fertile dans la petite Suisse fédéraliste.  L’idée-force « petit =bon » contre « grand=mauvais » aboutit à une suspicion générale à l’encontre  de la grosse industrie, celles où les économies d'échelle jouent un rôle central. Le cri de guerre envers le soi-disant "lobby nucléaire" illustre bien ces contrastes profonds, alors que le secteur électrique reste très fragmenté en Suisse et que la grande majorité des entreprises de production sont détenues par la main publique, donc contrôlées politiquement. Il y a donc un brin d’ironie dans la conspiration mise en scène par l’ex-Conseiller national  socialiste Paul Rechsteiner et ses tirades sur les «grandes sociétés avides de profit" qui jettent aux orties leur sale nucléaire  pour bénéficier ensuite des centrales de pompage-turbinage.
  • Un autre antécédent pour comprendre la moralisation de la politique énergétique se  trouve dans la mouvance verte, un héritage du mouvement de la paix des années 50 et 60 et du romantisme allemand proclamant un enthousiasme illimité pour la nature, le tout sur un fond hystérique entourant le slogan d'alors, celui de la mort des forêts en Europe.  Ces brassages  ont durablement changé maintes politiques institutionnelles et même le paysage politique de l'Europe germanophone. Particulièrement intéressant (également pour la Suisse), c'est le changement de cap de la gauche traditionnelle, longtemps pro-technologie et pro-nucléaire, qui a alors inscrit  à son programme une condamnation du nucléaire – d'abord pour des raisons tactiques et populistes – pour rejoindre ensuite la mouvance verte à la conquête en commun du pouvoir institutionnel et ainsi par solidarité idéologique avec les ascètes de l'énergie. Le mouvement vert doit son existence à la «lutte contre le nucléaire", d'abord contre les armes nucléaires (surtout occidentales), puis contre l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire in toto. Malgré l'urgence d'un débat sur le changement climatique, malgré les faits et impératifs économiques, malgré les réalités techniques qui prévalent dans le monde de l'électricité (par exemple sur l'utilisation de centrales de pompage-turbinage pour compenser les fluctuations des énergies éolienne et solaire), en dépit d'une situation très nouvelle à tous les égards, le virement énergétique ne doit pas, ne peut pas être remis en question par quiconque, au risque  de se voir dénier toute légitimité politique par les proxénètes du virement.

 

Le second argument concerne le système politico-économique. Dans les États-providence bien développés, le changement climatique et les questions énergétiques ouvrent un vaste champ d'action étatique et bureaucratique pour légitimer une politique de nouvelles redistributions, en particulier dans le domaine de la politique industrielle (un domaine d'habitude fort méprisé par ces milieux). En raison de l'évolution démographique et de la mondialisation, mais aussi en raison de la crise de la dette, les domaines d'activité traditionnels de l'État-providence s'en trouvent réduits: la prévoyance sociale, la politique de la santé, et la politique du marché du travail. Le contrôle des marchés financiers ne semble guère possible. La lutte contre le changement climatique et pour le revirement énergétique offrent donc une occasion très propice pour de nouvelles subventions et de nouvelles interventions étatiques dans domaine industriel.

 

En dépit de l'ouverture de son économie et de son marché du travail, la Suisse semble particulièrement prédestinée pour des politiques de prix imposés, de subventions et de contingentements, grâce à son marché intérieur fragmenté et à l'antécédent de son agriculture déjà soumise au bon vouloir de l'État. Nous voyons ces temps-ci comment la scène Cleantech se profile comme un second lobby agricole, en exigeant des contributions étatiques selon la surface des panneaux solaires installés ou selon le nombre d'éoliennes perçues comme de nouvelles têtes de gros bétail. Ce n'est plus le marché qui est la mesure de toute chose, mais bien les coûts de production, dont les excès "méritent" bien d'être pris  en charge par tous les habitants de ce pays.   Avec quel sans-gêne  ne se plaint-on pas des demandes de subventions non encore satisfaites ou encore de l'insuffisance de ces subventions: "Le couvercle doit sauter!" Comme les plans quadriennaux de la politique agricole le démontrent, on serait alors assuré de voir le couvercle s'envoler. Après quelques années d'un régime de subventions s'établit toujours un réseau de groupes d'intérêts et de dépendances, une situation devenue ainsi politiquement irréversible.

 

Les deux explications présentées ici conduisent malheureusement à une conclusion des plus fatalistes. Dans le contexte suisse  que l'on connait, avec le nombre presque incalculable d'opposants antitout, le revirement énergétique pourrait bien nous mener dans des directions très différentes:

 

a)     À une sortie de l'énergie nucléaire qui tire en longueur (avec une perte irréversible du savoir-faire  technologique);

b)     à la construction de centrales à gaz d'une importance toute relative dans le contexte européen et la perte de notre innocence nationale en matière d'émissions de CO2, et ceci selon le modèle du monument commémoratif de Zwentendorf en Autriche, sur le site même d'une centrale nucléaire construite, puisque les lignes électriques à haute tension y passent déjà  et que le futur réseau électrique plus étendu n'aura pas encore été aménagé;

c)      à un accroissement des importations d'électricité;

d)     à un réseau électrique de distribution super compliqué et super cher, avec des milliers de petits producteurs individuels et marginaux, et de ce fait causant un besoin très grand d'énergie de réglage et

e)     last but not least, une nouvelle bureaucratie, encore plus lourde que celles que l'on connait, aux compétences sous-traitées à d'innombrables agences, associations et fondations. Il est fort probable que les certificats d'excellence et les diplômes de conformité "renouvelable" ne seront pas entièrement à l'abri des conflits d'intérêts et de risques de corruption - en particulier lorsque la première génération du revirement énergétique, intrinsèquement motivée par la chose - fera place à celle des hommes d'affaires bien rodés et moins idéalistes.

 

Face à ce fatalisme (ou réalisme?) existe-t-il une approche héroïque pour réussir un revirement du revirement? Naturellement pas dans le mode adopté maintenant par une partie de la branche électrique, celui d'un "Oui, mais" prudent, mais bien dans le sens d'un retour fondamental aux réalités énergétiques des décennies précédentes, lorsque la politique énergétique était votée par le peuple et lorsque celui-ci rejetait à une majorité des deux tiers la sortie du nucléaire (et à une forte majorité un nouveau moratoire). Alors, à quoi pourrait ressembler un contre-projet en révision du fallacieux revirement énergétique?

 

Un tel contre-projet énergétique devrait faire plus que présenter des arguments techniques  et économiques; il faudrait y ajouter des arguments éthiques. Sur tous ces points, il devrait s'appuyer sur des analyses coûts-bénéfices et mettre en cause la légitimité de ces belles étiquettes que sont les «Cleantech» et les "Libre de CO2". Le contre-projet devrait expliquer que beaucoup de ces objectifs énergétiques ne sont que fantasmes de pays riches et propres  qui mènent tout droit au protectionnisme, voire à un néocolonialisme prônant l'arrêt du développement économique chez les autres: pas de réfrigérateurs polluants chinois chez nous - mais pas non plus en Chine! Il devrait remettre en cause l'attitude rétro de la société à 2000 watts et la replacer dans le contexte des années 1950 et 1960, en parlant du taux de mortalité, de l'émancipation des femmes, de l'accès à la mobilité, de l'information et de la communication et de la distribution de la richesse.

 

De manière plus fondamentale, ce contre-projet devrait préciser et expliquer le concept du développement durable en avançant que les succès de l'histoire humaine s'expliquent avant tout par l'utilisation de la technologie et de la science et que l'humanité a toujours su trouver de nouvelles ressources pour élargir son horizon et étendre la capacité de charge de la terre pour les gens qui y naissent! Une antinomie quant aux limites de la croissance.

 

Les objections morales mentionnées ici montrent que le revirement énergétique sera – plus qu'on ne l'imagine - problématique et difficile à justifier, non seulement des points de vue économiques, scientifiques et climatiques, mais aussi sur le plan moral. "Le Bien" et "Le Mal" ne suffisent pas pour catégoriser les types d'énergie ou les sources d'électricité. En lieu et place, une distinction éthique devrait plutôt être faite entre les "anti-technologies et les anti-scientifiques" et ceux qui pensent que toutes les techniques et ressources ont leur place sur le vaisseau spatial Terre.

 

Le professeur d'économie de l'Université de Zurich, Martin Janssen, a comparé la révolution énergétique avec l'option volontaire d'une tribu singulière décidée à n'utiliser qu'un seul bras en ligotant l'autre. Avec la "Révolution des bras", tout se transforme dans le pays. Des équipements accessoires des plus sophistiqués sont développés par la science et l'industrie. Quelques-unes de ces inventions sont vendues à l'étranger aux victimes d'accidents et de conflits armés. Et chaque année, des milliers de touristes viennent en visite pour admirer ces hommes à un seul bras. Ces revenus accessoires compensent dans une certaine mesure l'appauvrissement collectif. Mais après un certain temps, personne ne comprend plus comment on en est arrivé là. Veillons à ce que l'avenir ne réserve pas le même sort au revirement énergétique dans notre pays.

(Traduction: Bruno Pellaud)

Un commentaire

  1. Posté par Peter Tschanz, Lenzburg, Suisse le

    Cher Monsieur Held
    Merci pour votre article, dans lequel vous exposez vos soucis pour le futur énérgétique de la Suisse.
    Plusieurs de vos expressions me sont sympates, comme le libéralisme, vôtre refus a l‘ administration gonflée, au dirigisme. Surement vous n‘ aimez pas du courant a un cout qui farait mettre en difficultée nos PME.
    Qoui faire? Croire mes histoires, je ne le peux pas vous proposer, mais vérifiez cela que je vous dis, et que je dis a quiconque:
    A deux heures et demi de nôtre frontière, au Piemont, il- ya un groupement d‘ ingénieurs, propiétaires de PME de haute técnologie, qui developpent a leur propre intitiative une éolienne nouvelle técnologie. ( http://www.kitegen.com )
    Ah, des éoliennes, avec leur production intermittante, leur bruit, et les frais, vous me direz.
    Non, cela n‘ est pas commeça!
    La petite installation travaille depuis 8 années. Elle récolte l‘ énérgie cinétique a 800 m d‘ altitude.
    L‘ installation de 3 MW semble être proche a la mise en marche.
    Selon les ingenieurs du projet, en Suisse, cette installation pourrait travailler 4300 heures de pleine production. 4300 h x 3 MW ferait 12 900 GWh par année. Coût de production: de CHF 0,10 a 0,05, selon le developpement de la production industrielle
    Ou un exemple séductrice: J‘ ai présenté la carte de la place d‘ armes de Bure au chef du projet de Kitegen. La place a 10 km2. Il a calculée que a la clôture de cette place, on pourrait installer autant de modules a 3MW, pour remplacer la production de la centrale nucléaire de Gösgen.
    J‘ étais trois fois en Italie, dans cette installation, accompagnée par des ingenieurs et un Physicien connu dans le canton de Vaud. Nous sommes tous convaincus de l‘ importance de ce projet.
    Mais nous arrivons pas a convaincre grand nombre de personnes qui seraient prêt a donner leur support a ce projet.
    Et vous monsieur Held, avez vous la motivation pour connaître ce système? Ou vous, Citoyen?
    Prenez contact avec nous. Jusqu’a la présentation de nôtre site, je vous donne mon adresse: [email protected]
    Avec les meilleures salutations: Peter Tschanz

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